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Emmanuel Macron. Image : Capture d'écran LCI.

Macron VS Poutine : Une accusation de révisionnisme qui masque les réécritures historiques du président français

Le président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, a accusé vendredi Vladimir Poutine de révisionnisme, alors que le président russe a comparé la situation actuelle en Ukraine pays dirigé par le contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky, au nazisme. Or le régime ukrainien actuel célèbre bel et bien des personnalités qui ont été proche du nazisme.

Dans son discours, Emmanuel Macron a immédiatement réfuté la comparaison entre le régime ukrainien, soulignant qu’il s’agissait d’une « inversion des valeurs ». Selon lui, cette comparaison est non seulement erronée, mais elle constitue également une distorsion de l’histoire.

Les accointances ukraniennes avec le nazisme

Or Stepan Bandera, fondateur de l’UPA, l’Armée de Libération Ukrainienne, a bien bénéficié avant la seconde guerre mondial, du soutien du régime nazi. Son organisation s’entrainant en Bavière et à proximité de Berlin, avant de participer à l’opération Barbarosa et à la Shoah par balles, qui a couté la vie à environ un million et demi de Juifs d’Ukraine entre 1941 et 1944.

Lors de l’entretien qu’il a accordé au journaliste américain, Tucker Carlson, au mois de février dernier, Poutine a souligné que des figures telles que Bandera et Shukhevich, étaient érigées en héros nationaux en Ukraine.

Depuis l’automne 2014, sous la présidence du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Petro Porochenko, l’Ukraine ne célèbre plus le Jour du défenseur de la patrie, un héritage de l’URSS organisé chaque 23 février, observé dans plusieurs pays de l’ex-Union soviétique tels que la Biélorussie, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan, marquant le respect et la reconnaissance envers les forces armées soviétique. À la place, Porochenko a instauré la Journée des défenseurs de l’Ukraine, qui se déroule tous les 14 octobre. Cette date, choisie pour coïncider avec la fondation de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) par Stepan Bandera, vise bien à réorienter la commémoration vers les figures et mouvements nationalistes ukrainiens… qui ont collaboré avec le régime nazi.

Lors de son entretien avec Tucker Carlson, Poutine avait également critiqué la visite de Zelensky en septembre 2023 au Canada du contributeur du FEM, Justin Trudeau, où le président ukrainien était accompagné par Yaroslav Hunka, un ancien de la division SS Galicie. Il avait alors été ovationné devant la Chambre des communes, sans réactions de la part des pays occidentaux.

Macron qualifie le Poutinisme d’impérialisme

« Le nazisme est un totalitarisme qui avait ses spécificités, tandis que le poutinisme est un impérialisme qui repose sur l’expansion territoriale et la menace des frontières internationalement reconnues », a déclaré Macron ajoutant que Poutine et son régime ne vivent désormais que par « l’expansion territoriale », mettant en danger l’ordre international.

Le rôle des Etats-unis en Ukraine

Emmanuel Macron a également pris soin de rappeler que l’Ukraine n’a jamais violé les frontières internationalement reconnues ni exprimé l’intention d’envahir ses voisins, taisant toutefois le rôle des Etats-unis lors de la Révolution orange de 2004 et des événements de 2014.

Les États-Unis ont soutenu des organisations non gouvernementales (ONG) en Ukraine, telles que le National Democratic Institute (NDI) et l’International Republican Institute (IRI), pour promouvoir la démocratie et la transparence électorale.Ce soutien comprenait le financement de programmes de formation pour les observateurs électoraux et l’assistance aux médias indépendants.

Le NDI et l’IRI sont tous deux liés au National Endowment for Democracy (NED), une entité fondée par le Congrès américain en 1983 pour promouvoir la démocratie à l’étranger, mais dont la proximité avec la CIA est avérée. Ces structures sont connues pour avoir été utilisées comme relais d’influence géopolitique par les États-Unis, notamment en Ukraine, en Géorgie et dans les Balkans.

Plusieurs membres du conseil d’administration ou des cercles associés à ces deux instituts sont parfois également affiliés à des entités mondialistes comme le Council on Foreign Relations (CFR) ou à des think tanks partenaires du WEF. Zbigniew Brzeziński, figure clé du CFR et cofondateur de la Trilateral Commission, était lié à l’écosystème qui entoure le NED.

En 2014, après les manifestations de l’Euromaidan qui ont conduit à la destitution du président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Viktor Ianoukovitch, la coopération entre les services de renseignement ukrainiens et occidentaux s’est intensifiée. Des rapports suggèrent que la CIA a établi des partenariats avec le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) et d’autres agences pour renforcer les capacités de renseignement ukrainiennes face aux menaces extérieures. Cela aurait inclus la fourniture de formations spécialisées et d’équipements.

Ainsi, le président français a une nouvelle fois chargé la Russie, sans prendre en compte la version russe et n’hésitant pas à occulter certains pans de l’Histoire mondial. Ce n’est pas la première fois, qu’un leader politique proche du Forum économique mondial, flirt avec le révisionnisme. Le 27 janvier 204, nous avions pris la présidente de la Commission européenne et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ursula von der Leyen, en flagrant délit, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste. Elle affirmait en effet dans un communiqué que le camp d’extermination, Auschwitz-Birkenau, a été libéré par « les forces alliées », alors que le mérite en revient à l’Armée rouge.

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