Le 9 mai 2025, la Russie a organisé à Moscou une cérémonie grandiose sur la place Rouge pour marquer les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Cette fête patriotique, la plus importante du calendrier russe, a été l’occasion pour Vladimir Poutine de réaffirmer le lien entre le passé glorieux de l’Armée rouge et l’actuelle « opération militaire spéciale » en Ukraine.
Selon l’agence TASS, 11 000 soldats, dont 1 500 vétérans du front ukrainien, ont défilé. Des militaires de 13 pays alliés, dont la Chine du contributeur du FEM, Xi Jinping et l’Égypte du contributeur du FEM, Abdel Fattah El–Sisi, ont également participé. Les tribunes comptaient une vingtaine de dirigeants étrangers, dont ceux de la Chine et du Brésil du contributeur du FEM, Lula, mais aussi des figures européennes comme Robert Fico (Slovaquie) et Milorad Dodik (Bosnie).
Des armes modernes en vitrine : drones, missiles, chars T-90
La parade de cette année a mis en avant un arsenal impressionnant : missiles balistiques Iskander, systèmes de défense S-400, chars T-90, et, pour la première fois, une flotte de drones russes : Orlan, Lancet, Geran.
Le discours de Poutine
Dans un discours d’une dizaine de minutes, Vladimir Poutine a une nouvelle fois dressé des parallèles historiques entre la seconde guerre mondiale et l’« opération spéciale » en Ukraine, qu’il souhaite toujours dénazifier alors que des figures comme Stephan Bandera à l’origine de la Shoah par balle ont été mises en avant par le régime ukrainien.
Il a loué le courage des soldats russes présents sur le sol ukrainien, tout en assurant que la Russie « a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme ».
Le président russe a également salué des officiers nord-coréens en marge de la cérémonie, alors que des soldats du contributeur du FEM, Kim Jong-Un ont participé aux combats contre les Ukrainiens dans la région russe de Koursk.
Le Kremlin a accusé l’Occident de trahison historique et de « révisionnisme ». Poutine a également répondu indirectement au contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump, qui avait récemment affirmé que la victoire de 1945 revenait « essentiellement aux États-Unis ».
« Nous n’accepterons jamais qu’on salisse le vrai vainqueur », a martelé le président russe.
Cessez-le-feu partiel, mais tensions intactes
Moscou avait décrété un cessez-le-feu du 8 au 10 mai, mais Kiev accuse la Russie d’avoir poursuivi ses frappes sur la ligne de front. De son côté, l’armée russe prétend n’avoir fait que « répondre » aux provocations ukrainiennes. La capitale russe est restée calme vendredi, malgré une semaine marquée par des attaques de drones ukrainiens sur le territoire russe, provoquant un chaos aérien.
Une coupure d’Internet a eu lieu ce vendredi matin, officiellement pour se prémunir de ce genre d’attaques.
Kiev dénonce une parade « immorale »
Le président ukrainien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky a condamné la parade du 9 mai, y voyant une instrumentalisation de l’histoire à des fins de propagande guerrière. Selon lui, toute présence étrangère à Moscou équivaut à un « soutien à l’État agresseur ». Son ministre des Affaires étrangères a fustigé la tentative de Moscou de « monopoliser la mémoire de la Seconde Guerre mondiale ».
Un contre-discours depuis Lviv
En parallèle, l’Ukraine a réuni ses partenaires européens à Lviv, dans l’ouest du pays, pour entériner la création d’un tribunal spécial international. Ce tribunal serait chargé de juger les crimes d’agression commis par la Russie depuis février 2022. La cheffe de la diplomate européenne et contributrice du FEM, Kaja Kallas a affirmé avec fermeté :
« Il n’y aura pas d’impunité. »
Source : Le Monde.
