Israël a validé mardi soir un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban, mettant fin à plus d’un an de tensions transfrontalières et deux mois de guerre intense. Le cessez-le-feu, soutenu par une médiation américaine et française entrera en vigueur mercredi matin. Cet accord a suscité des réactions enthousiastes de la part de personnalités proches du Forum économique mondial, même si des bombardements avaient encore lieu ce mardi soir.
Le premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahu, a exprimé sa gratitude envers le président américain et contributeur du FEM, Joe Biden, pour son rôle dans la conclusion de cet accord.
Les présidents américain et français ont publié un communiqué conjoint mardi, affirmant leur engagement à garantir la mise en œuvre complète de l’accord de cessez-le-feu au Liban, récemment approuvé par Israël. Ils ont souligné leur volonté d’éviter une reprise des violences et de protéger Israël contre la menace du Hezbollah et d’autres groupes terroristes au Liban. Les deux nations s’engagent également à soutenir les forces armées libanaises et à encourager le développement économique pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.
Joe Biden a salué l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, le qualifiant de « bonne nouvelle » et remerciant Emmanuel Macron pour son rôle. Lors d’une allocution, il a annoncé une initiative prochaine pour négocier un cessez-le-feu à Gaza, visant à mettre fin au conflit et à libérer les otages, excluant le Hamas du pouvoir. Biden a également affirmé l’engagement des États-Unis à conclure des accords historiques avec l’Arabie saoudite, impliquant un pacte de sécurité, la création d’un État palestinien et une normalisation avec Israël, appelant Israël à faire des choix stratégiques pour garantir sa sécurité à long terme.
Dans un message vidéo publié sur X, le président Français et contributeur du FEM, Emmanuel Macron, a également exprimé l’espoir que cet accord puisse ouvrir la voie à un cessez-le-feu à Gaza, mettant fin aux souffrances des populations. Il a salué l’accord comme un exemple de « courage politique », nécessaire pour instaurer une paix durable au Moyen-Orient.
Le président français, Emmanuel Macron, a appelé les responsables politiques libanais à élire « sans délai » un président, soulignant que cette étape est essentielle pour restaurer la souveraineté du Liban.
Le premier ministre libanais et contributeur du FEM, Najib Mikati, a estimé que l’accord entre Israël et le Hezbollah représentait une « étape fondamentale » vers la stabilité régionale. Il a remercié Paris et Washington pour leurs efforts déclarant que son gouvernement était engagé à « renforcer la présence de l’armée dans le sud du pays », où le Hezbollah est bien implanté.
Le cessez-le-feu a suscité des réactions internationales positives de la part des personnalités politiques proches du Forum économique mondial. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a salué l’accord comme une « nouvelle très encourageante », offrant une chance au Liban de renforcer sa sécurité et de réduire l’influence du Hezbollah.
Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne, a salué cet accord comme un « soulagement dans la situation dévastatrice au Moyen-Orient ». Il a félicité la France et les États-Unis pour leur médiation et a insisté sur l’importance de maintenir cette trêve. Borrell a également exhorté les dirigeants libanais à élire rapidement un président, soulignant le droit du peuple libanais à une souveraineté complète.
La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a qualifié cet accord de « rayon d’espoir pour la région », en soulignant les aspirations des populations des deux côtés de la frontière à une sécurité durable.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a salué l’accord, affirmant qu’il « apportera un certain soulagement aux populations civiles du Liban et du nord d’Israël, durement éprouvées par un conflit dévastateur ces derniers mois ». Il a toutefois regretté que cet accord « n’ait que trop tardé » à être mis en place, soulignant l’importance de transformer cette trêve en une « solution politique durable » pour le Liban, afin de garantir une stabilité à long terme dans la région.
Jeanine Hennis–Plasschaert, la représentante de l’ONU pour le Liban. a estimé que le cessez-le-feu demandera un « travail considérable » pour assurer sa pérennité.
Preuve que cet accord demandera du travail, l’armée israélienne a lancé des frappes aériennes sur Beyrouth ce mardi soir. Selon des médias libanais, plusieurs explosions ont été entendues dans la capitale. L’agence Associated Press a confirmé « au moins une frappe aérienne israélienne » dans la ville.
En réponse, le Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes en direction d’Israël, déclenchant des sirènes d’alerte dans le nord du pays.
Parallèlement, l’agence officielle syrienne SANA a rapporté que deux passages frontaliers entre la Syrie et le Liban, Al-Arida et Daboussiyeh, ont été visés par des frappes israéliennes. Ces zones frontalières, déjà ciblées à plusieurs reprises depuis le début de la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah en septembre dernier, restent des points névralgiques du conflit.
Malgré l’accord de cessez-le-feu annoncé, ces affrontements témoignent des difficultés à instaurer une véritable pause dans les hostilités. Les frappes et répliques de part et d’autre compliquent la mise en œuvre des engagements pris, laissant planer une incertitude sur la stabilité à venir dans la région.