Lors de la 29e Conférence des Parties (COP29) à Bakou, les dirigeants mondiaux se sont succédés aujourd’hui, soulignant l’urgence de renforcer les engagements climatiques, de mobiliser des financements durables et de garantir une transition énergétique juste. Cette réunion intervient alors que la planète subit des records de températures, des catastrophes climatiques fréquentes et une instabilité géopolitique accrue.
Parmi les intervenants, Won-sub Kim, ministre de l’Environnement de la Corée du Sud, a présenté des résultats prometteurs. Depuis 2018, les émissions de gaz à effet de serre de son pays ont diminué de 13,9 %. Il a mis en avant l’Alliance énergétique sans carbone (CFA), qui réunit 10 pays, et a appelé d’autres nations à rejoindre cette initiative.
Eamon Ryan, ministre irlandais de l’Environnement, a souligné l’urgence climatique en évoquant les impacts du réchauffement global sur les régions côtières et l’agriculture de son pays. Son message a également insisté sur la nécessité d’une action collective pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C.
Des appels à la solidarité internationale
Plusieurs intervenants ont insisté sur l’importance de la coopération internationale. Habib Abid, ministre tunisien de l’Environnement, a rappelé que la Tunisie, bien que responsable de seulement 0,7 % des émissions mondiales, subit de plein fouet les effets du changement climatique. Il a exhorté les pays développés à renforcer leur soutien financier et technologique aux nations vulnérables.
Dans une intervention poignante, Joëlle Trisia Clark, ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, a décrit les défis auxquels les petites nations insulaires sont confrontées. Elle a appelé à un « changement radical » dans l’allocation des financements climatiques en faveur des pays les plus touchés par les catastrophes naturelles.
Le rôle des technologies et des énergies renouvelables
Chris Bowen, ministre australien du Changement climatique, a présenté un plan ambitieux pour atteindre 82 % d’énergie renouvelable d’ici 2030. Il a également annoncé une contribution significative de l’Australie au Fonds pour les pertes et dommages, avec un investissement de 50 millions de dollars.
De son côté, Myriam Dali, ministre maltaise de l’Environnement, a mis en avant l’importance des technologies vertes et de la microfinance pour soutenir les efforts climatiques des pays vulnérables. Elle a plaidé pour une gouvernance climatique transparente et inclusive.
Une alerte pour l’avenir
En conclusion, Susana Gonzalez, ministre colombienne de l’Environnement et contributrice de l’agenda 2030 a averti que les solutions actuelles basées sur les marchés financiers risquent d’aggraver les inégalités. Elle a plaidé pour un « pacte financier pour la vie » afin de garantir des ressources stables et accessibles à tous les pays en transition.
Méta-description :
Découvrez les déclarations clés des dirigeants mondiaux lors de la COP29 à Bakou. Initiatives nationales, financements climatiques et innovations technologiques : les enjeux climatiques au cœur du débat.