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Donald Trump. Photo : @Daniel Torok

États-Unis : Donald Trump contraint la Colombie à accepter le retour de migrants en quelques heures

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Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald J. Trump a une nouvelle fois démontré sa capacité à utiliser le rapport de force pour imposer ses décisions. Dimanche 26 janvier, la Colombie a initialement refusé l’atterrissage d’avions militaires américains rapatriant des migrants sur son sol. Cependant, sous la pression économique et politique exercée par les États-Unis, Bogota a finalement cédé en quelques heures.

Investi depuis une semaine, Donald Trump a rapidement mis en place sa politique migratoire stricte, promettant de renvoyer des migrants illégaux vers leurs pays d’origine. Ces derniers jours, des centaines de migrants originaires d’Amérique latine ont été renvoyés à bord d’avions militaires, un processus largement médiatisé par la Maison-Blanche.

Dimanche, la Colombie, dirigée par le président Gustavo Petro, a tenté de s’opposer à ces rapatriements. Petro a justifié son refus sur les réseaux sociaux, déclarant :

« Un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec dignité. »

Cependant, cette prise de position a rapidement déclenché une série de menaces économiques de la part de Washington.

Sanctions économiques brandies par Donald Trump

Face au refus colombien, Donald Trump a annoncé des droits de douane de 25 % sur tous les biens colombiens exportés vers les États-Unis, une mesure qui aurait pu être doublée en cas de persistance du blocage. D’autres menaces incluaient la révocation des visas pour les officiels colombiens, des inspections renforcées pour les ressortissants et marchandises colombiennes, ainsi que des restrictions supplémentaires.

Ces mesures auraient eu des répercussions économiques majeures pour la Colombie, dont les États-Unis représentent l’un des principaux marchés d’exportation, notamment pour le pétrole et le café.

La Colombie cède sous pression

En quelques heures, Bogota a annoncé avoir trouvé une issue à l’impasse. Selon un communiqué publié par la Maison-Blanche, la Colombie a accepté toutes les conditions américaines, y compris l’accueil des migrants renvoyés par avions militaires, sans restriction.

Le ministre des Affaires étrangères colombien et contributeur du FEM, Luis Gilberto Murillo, a également confirmé que les tensions avaient été surmontées, bien que l’opinion publique colombienne reste divisée sur la question.

Une politique migratoire contestée en Amérique latine

La politique migratoire de Donald Trump suscite de vives réactions dans la région. Le Brésil a dénoncé le traitement des migrants expulsés par les États-Unis, affirmant que les conditions de transport étaient indignes. Le Honduras, quant à lui, a convoqué une réunion urgente des pays de la CELAC pour discuter de la crise migratoire.

Source : L’Express.

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