Alors que le virus du Covid-19 circule activement cet automne, plusieurs établissements de santé réinstaurent le port du masque pour protéger patients et personnels. Cette mesure, bien que ciblée, rappelle les heures marquantes de la pandémie et s’inscrit dans une logique de prévention face à la recrudescence des cas.
La recrudescence des cas de Covid-19 à l’approche de l’hiver incite plusieurs structures médicales à rétablir le port du masque. Symbole fort des années 2020 et 2021, cette mesure, longtemps abandonnée, refait surface dans les hôpitaux, cliniques et autres établissements de santé, où la vigilance reste de mise.
Depuis le 1er août 2022, le port du masque n’est plus obligatoire dans les espaces de santé. Toutefois, la réglementation permet aux chefs d’établissement et aux médecins d’imposer à nouveau cette mesure, à toute personne âgée d’au moins six ans, dès lors que la situation sanitaire l’exige. C’est notamment le cas à l’hôpital de Mâcon, où le masque est redevenu obligatoire dans l’enceinte de l’établissement, une décision motivée par la hausse des contaminations locales.
Les lieux concernés vont bien au-delà des hôpitaux. Cliniques, cabinets médicaux, pharmacies, laboratoires d’analyses, Ehpad, et même domiciles de personnes âgées ou handicapées recevant des soins peuvent imposer le port du masque. Cette disposition s’étend également aux consultations de psychologues, d’ostéopathes ou encore de chiropracteurs, professions souvent en contact rapproché avec leurs patients.
Le non-respect de cette obligation n’est pas sans conséquence. Refuser de porter un masque dans un espace où il est exigé expose à une contravention de 4ᵉ classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros, dont le montant peut varier selon les arrêtés préfectoraux locaux. En cas de refus accompagné de propos ou de gestes déplacés envers le personnel médical, les sanctions peuvent être bien plus lourdes. L’outrage à professionnel de santé est en effet passible de six mois d’emprisonnement et d’une amende pouvant atteindre 7 500 euros.
L’efficacité réelle du masque reste toutefois sujette à débat. D’après les publications de The Daily Telegraph dans le cadre des « Lockdown Files », on trouve des messages internes du gouvernement britannique suggérant que le port du masque et d’autres mesures sanitaires durant la crise sanitaire ont été adoptés pour avoir une “très visible impact” et susciter une réaction de peur ou de culpabilité chez le public.
Sources :
Marie Claire, The Daily Telegraph.