Paul D. Thacker et Matt Taïbi, l’auteur des Twitter Files, ont révélé des documents internes émanant du Center for Countering Digital Hate (CCDH), une organisation connu pour sa lutte contre les discours de haine en ligne, dirigée par Morgan McSweeney, un conseiller politique britannique ayant des liens étroits avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Dans un tweet Mike Benz, CEO de la Fondation For Freedom, une organisation dont le but est de protéger les libertés numériques, affirme que le président du CCDH, Simon Clark, est un membre du Conseil atlantique de l’OTAN et que son ancienne chef des communications, Lindsay Moran, était un agent de la CIA qui a beaucoup travaillé dans les opérations de renseignement de l’alliance atlantique.

Les documents révélés par les deux journalistes prouvent que l’objectif du CCDH était de « tuer le Twitter de Musk » en ciblant la publicité et en tirant parti des réglementations de l’UE, telles que le DSA, le texte réglementant la modération des plateformes de réseaux sociaux sur le territoire européen, porté par Thierry Breton et Cédric O durant la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE).

Au mois d’octobre 2023, Mike Benz, accusait NewsGuard une start-up fondée en 2018 aux États-Unis pour contrer la désinformation de travailler de concert avec l’UE pour éliminer des sources d’information alternatives en leur coupant leurs revenus publicitaires. Il accusait également l’Alliance mondiale pour des médias responsables (GARM), un projet phare du Forum économique mondial pour « façonner l’avenir des médias, du divertissement et de la culture », de contribuer à ce projet. 

Aujourd’hui, Mike Benz fait de nouvelles révélations détonantes. Il souligne que « Le président du conseil d’administration du CCDH est Simon Clark, tout droit sorti du laboratoire de criminalistique numérique de l’Atlantic Council ». « L’Atlantic Council compte 7 anciens directeurs de la CIA à son conseil d’administration et est financé par le ministère britannique des Affaires étrangères (et par le département d’État américain et le ministère de la Défense américain). »

Dans un autre tweet, Benz précis que « Plus d’un million de dollars par an de l’argent des contribuables est versé chaque année par le Département d’État américain, le Pentagone et le Département d’État britannique (UK Foreign Office) au Conseil atlantique de l’OTAN, dont le responsable de la censure est simultanément président du CCDH, dans le but de « tuer le Twitter de Musk » ».

Mike Benz s’intéresse éagelemnt à Lindsay Moran : « L’ancienne responsable des communications du CCDH se décrit elle-même comme une « agente de la CIA » dans sa propre biographie sur Twitter (!!) avec un long historique des opérations de l’OTAN : « Opérations secrètes, renseignement et désinformation » ». « Encore une fois, il s’agissait du chef des communications du Centre de lutte contre la haine numérique, un véritable agent de la CIA qui a servi de porte-parole pour le déploiement d’une technologie de surveillance nationale pour espionner les citoyens ordinaires. »

« C’est de là que ça vient, les amis », conclut Benz.

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