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Vladimir Poutine et Antonio Guterres. Image : Capture d'écran.

Sommet des Brics : Les dirigeants évoquent un « nouvel ordre mondial » multipolaire, en présence de Guterres

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Lors du sommet des BRICS à Kazan, Antonio Guterres a exhorté Vladimir Poutine à s’engager pour une paix « juste » en Ukraine, tandis que Xi Jinping et le Brésil proposent un plan de paix fondé sur des principes de désescalade. En marge, les discussions ont porté sur des alternatives économiques face aux sanctions occidentales et des stratégies d’élargissement des BRICS, avec la nomination de 13 nouveaux partenaires. Le sommet a également renforcé les liens entre la Russie et l’Iran, soulignant l’évolution vers un nouvel ordre mondial multipolaire.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, était présent aujourd’hui au sommet des BRICS à Kazan. Il a insisté sur un accord conforme à la Charte des Nations unies, au droit international et aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU.

Des images de Guterres tombant dans les bras du président Bélarusse, Lukashenko et serrant la main de Poutine ont toutefois fait jaser sur les réseaux sociaux.

Cette déclaration de Guterres intervient après que le président chinois, Xi Jinping, a annoncé que la Chine, avec le Brésil, avait proposé un plan de paix pour l’Ukraine. Le sommet, qui réunit les pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, et Afrique du Sud), se concentre sur la recherche de solutions pour le conflit en cours.

Les BRICS proposent un plan de paix pour l’Ukraine

Xi Jinping a souligné trois principes clés à respecter dans ce conflit : ne pas étendre les zones de combat, éviter une escalade des hostilités et rechercher une désescalade rapide. Ces propositions visent à éviter l’extension du conflit, qui menace la sécurité mondiale.

L’Inde, représentée par le Premier ministre Narendra Modi, a également appelé au dialogue et à la diplomatie, réaffirmant son rejet de la guerre.

Un ordre mondial multipolaire et des systèmes de paiement alternatifs

Le sommet a également abordé la mise en place d’un système de paiement alternatif pour contourner les sanctions occidentales, notamment après que la Russie a été exclue du réseau SWIFT. Un tel système permettrait de faciliter les échanges entre les membres des BRICS sans dépendre du dollar américain. Toutefois, selon le journaliste Français, Frédérique Aigouy, ancien de RT, Poutine a souligné que les BRICS ne cherchaient pas à créer une alternative au système SWIFT, mais plutôt à développer une plateforme commune pour faciliter les investissements entre les pays des BRICS et ceux du sud global.

Poutine a affirmé que les BRICS partagent des aspirations communes pour un « nouvel ordre mondial démocratique ». La déclaration commune des membres a souligné les effets perturbateurs des sanctions illégales et a exprimé la nécessité de renforcer la coopération entre ces puissances émergentes. Désormais, le processus d’admission des nouveaux membres au sein des BRICS, se fera en deux étapes : d’abord avec un statut de partenaire, puis, une fois validé, le pays pourra devenir membre à part entière. En 2024, il n’y aura donc pas de nouveaux membres.

Lors de ce sommet, 13 États ont obtenu le statut de partenaire, dont la Biélorussie, confirmée par Loukachenko. Toutefois, aucune liste officielle des pays partenaires n’a été confirmée par Vladimir Poutine, qui attend les retours des pays concernés, selon Aigouy. l’Arabie saoudite aurait d’ailleurs décliné. Le prince héritier saoudien n’a pas assisté au sommet des BRICS, bien qu’il y ait été invité.Il a participé au même moment à une rencontre avec le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken.

D’après le journaliste Français, le président russe a également évoqué le cas de l’Arabie saoudite, invitée à rejoindre les BRICS mais n’ayant pas encore donné de réponse. En revanche, le Venezuela ne deviendra pas partenaire, en raison de l’opposition du Brésil. Poutine espère que des discussions entre Maduro et Lula permettront de résoudre cette situation.

Avant la conférence de presse de clôture, le journaliste français avait également évoqué le cas de la Turquie. Selon lui, Erdogan a déclaré que la Turquie était « déterminée à améliorer son dialogue avec la famille des BRICS », même s’il n’y a pas de « demande formelle d’adhésion », « en dépit de ce que laissaient penser les échanges lors du sommet ». Le chef d’état Turc a toutefois écourté son séjour à Kazan après l’attentat du PKK, qui a fait cinq morts, hier à Ankara.

Renforcement des liens Russie-Iran

En marge du sommet, Vladimir Poutine a rencontré le président iranien Masoud Pezeshkian, selon Sky News. Les deux pays ont réaffirmé leurs liens « véritablement amicaux » et annoncé la signature prochaine d’un traité de partenariat stratégique global. Poutine a déclaré que l’Iran était « devenu un membre à part entière des BRICS ».

Par ailleurs, John Shipton, le père de Julian Assange, a été interviewé par RT. « Je suis attristé par ce que sont devenus les États-Unis… Ils détruisent pays après pays depuis 30 ans », a-il indiqué.

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