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Manuel Valls. Photo : @Lorenz Böck

Manuel Valls face aux critiques des auditeurs de France Inter sur son retour politique

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Manuel Valls, ancien Premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, n’a pas bénéficié d’un accueil chaleureux lors de son passage sur France Inter le 24 décembre. Nommé récemment ministre des Outre-mer dans le gouvernement Bayrou, son retour sur la scène politique française a suscité des réactions vives, notamment de la part des auditeurs de France Inter.

Lors de son intervention, deux auditeurs ont exprimé leur mécontentement, l’un d’entre eux allant jusqu’à utiliser des termes insultants avant d’être coupé par l’animateur. Cet auditeur reprochait à Manuel Valls d’avoir contribué à la déstabilisation de la gauche sous le mandat du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Francois Hollande, de ne pas avoir soutenu Benoît Hamon lors de la présidentielle de 2017, et d’avoir connu des échecs électoraux en Espagne et en France.

Le présentateur Simon Le Baron a coupé la parole de l’auditeur, expliquant que le standard filtrait les questions des auditeurs.

Un autre auditeur a soulevé des questions ironiques sur son passage en Espagne en tant que candidat à la mairie de Barcelone pour le parti Ciudadanos, qui s’était ultérieurement rapproché de l’extrême droite. Ce dernier a même évoqué la possibilité d’une collaboration hypothétique avec un gouvernement dirigé par Jordan Bardella, du Rassemblement national, en position d’« aile gauche ».

Manuel Valls met en avant son expérience

Face à ces attaques, Manuel Valls a insisté sur son « expérience » comme justification de son retour. Selon lui, les temps difficiles que traverse la France exigent des dirigeants expérimentés. Il a également appelé à dépasser les polémiques et les insultes, insistant sur l’importance de répondre aux attentes de tous les électeurs, quelle que soit leur orientation politique.

Concernant son expérience en Espagne, il a nié toute alliance avec l’extrême droite de Vox et a souligné l’importance de combattre le sectarisme et la violence dans le débat public.

Un contexte tendu dans les Outre-mer

La nomination de Manuel Valls intervient alors que les Outre-mer font face à plusieurs crises majeures. Mayotte est confrontée au mouvement Chido, la Nouvelle-Calédonie se relève des émeutes du printemps, et la mobilisation contre la vie chère en Martinique reste vive. Ces défis exigent une attention particulière, mais la composition controversée du gouvernement Bayrou pourrait compliquer les efforts.

D’autant plus que l’ancien maire d’Ivry, s’était fait prendre la main dans le sac en train de demander plus de « blancs, de white, de blancos » dans une vidéo pour représenter la population de sa ville, ce pourrait poser problème pour un ministre de l’outre-mer.

https://twitter.com/LinaRhrissi/status/1871281510118207808

Une gauche divisée sur la censure

La gauche, et en particulier le Parti socialiste, a exprimé son scepticisme face à ce gouvernement. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a déclaré que « les conditions pour éviter une censure » n’étaient pas réunies, malgré la présence d’anciens membres du gouvernement Hollande.

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