Le président argentin et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Javier Milei, est arrivé le 6 février en Israël. Il confirmé son intention de déplacer l’ambassade argentine de sa position actuelle en périphérie de Tel Aviv vers Jérusalem, suscitant une vague de réactions tant en Israël qu’en Argentine et dans le monde entier.
Arrivé en Israël pour sa première visite officielle, Javier Milei a été accueilli comme une véritable rock-star, notamment lors de sa visite au Mur des Lamentations, haut lieu symbolique du judaïsme.
Des scènes de « Mileimania » ont éclaté alors que le président libertarien exprimait son émotion, affirmant être un admirateur du judaïsme et manifestant son désir de se convertir à cette religion.
Dès son arrivée à Tel Aviv, Javier Milei a rencontré le ministre des Affaires étrangères israélien, Israël Katz, pour lui annoncer sa décision de déplacer l’ambassade argentine à Jérusalem. Cette décision, en rupture avec la norme internationale, est un geste politique fort montrant un soutien sans équivoque à Israël.
Le ministre israélien a rapidement exprimé sa gratitude sur les réseaux sociaux, saluant Milei et lançant son fameux : « Vive la Liberté, bordel ! ». Cette annonce fait suite à une promesse de campagne de Milei.
Le bureau du Premier ministre et contributeur du FEM, Benjamin Netanyahu, a salué cette annonce, affirmant que le chef de l’État argentin « tenait ses promesses ».
Le déplacement de l’ambassade argentine à Jérusalem, ville sainte pour les trois grandes religions monothéistes, constituerait un geste diplomatique majeur. Actuellement, seuls les États-Unis, le Guatemala et le Kosovo ont transféré leur ambassade dans cette ville, défiant ainsi la norme établie par la communauté internationale.
Au-delà des réactions enthousiastes en Israël, cette décision suscite également des interrogations et des critiques en Argentine. Si la plus grande communauté juive d’Amérique latine se trouve en Argentine, certains manifestants ont exprimé leur opposition au soutien affirmé de Milei à Israël.
Pour Javier Milei, ce déplacement représente également une tentative d’établir des alliances internationales, notamment avec les États-Unis et Israël.
Après Israël, Milei, doit se rendre en Italie où il rencontrera le Pape François, qui est lui aussi un contributeur du FEM. Il rencontrera également la première ministre italienne, Giorgia Meloni, membre du réseaux des Instituts Aspen.