Le président de l’Union Populaire Républicaine (UPR), François Asselineau, a exprimé lors d’un entretien sans filtre avec Yannick Urrien sur Kernews, la radio généraliste de Loire-Atlantique, des inquiétudes sur la direction politique de la France, en particulier en ce qui concerne les déclarations récentes d’Emmanuel Macron sur l’Ukraine.
Asselineau critique vivement le président François et contributeur de l’agenda 2030, Emmanuel Macron, qui serait plus « Zelinskiesque » que le contributeur du FEM, Zélinsky.
Asselineau se dit préoccupé par la possibilité que Macron, par ses actions, amène la France vers une confrontation militaire, soulignant l’isolement de la France sur la scène internationale suite à ses propos sur l’Ukraine. Il évoque « les propos va-t-en-guerre » du président qu’il compare « au docteur Folamour » et regrette le manque d’action des oppositions françaises qui, malgré leur inquiétude, n’ont pas lancé de procédure de destitution contre Macron en vertu de l’article 68 de la Constitution.
L’entretien aborde également le positionnement de l’UPR vis-à-vis de l’Union européenne et de l’OTAN, Asselineau affirmant que les événements récents confirment la justesse de ses analyses et de ses propositions pour la France. Il critique le Rassemblement National pour avoir abandonné ses principes fondamentaux et ne voit guère de différence entre les principales figures politiques françaises actuelles, toutes alignées sur des positions pro-européennes et pro-OTAN.
Asselineau évoque également le désastre économique et social imminent de la France, en raison d’une gestion financière catastrophique par le gouvernement, prévoyant des coupes drastiques dans l’assurance-chômage et les allocations familiales. Il critique vivement les médias institutionnels français pour leur traitement unilatéral de l’information et leur manque d’ouverture à des voix critiques comme la sienne. Cela inclu également CNews, qui a endossé le costume de la liberté d’expression, mais qui serait plus prompt selon Asselienau, à « taper sur les Arabes, les noirs, les immigrés et l’islam » qu’à « expliquer que l’Union européenne nous entraîne vers la guerre avec l’OTAN et que l’euro entraîne un désastre financier. »
Enfin, il rejette l’idée d’une alliance entre les souverainistes pour les élections européennes, notamment en raison de divergences avec Florian Philippot et le Young Leader de la fondation France-Amérique, Nicolas Dupont-Aignan, soulignant des questions d’éthique et de stratégie politique. Asselineau insiste sur la nécessité d’une coalition transpartisane pour atteindre l’objectif de souveraineté nationale, critiquant les tentatives de divisions au sein du camp souverainiste.
