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Jenni Hermoso. Photo : @Estevoaei

Espagne : Jenni Hermoso dénonce un baiser forcé et des pressions pour étouffer l’affaire lors du procès de Luis Rubiales

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Le procès de Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF), s’est ouvert ce lundi 3 février à Madrid. L’ex-dirigeant est poursuivi pour agression sexuelle et coercition après avoir imposé un baiser à Jenni Hermoso lors de la victoire de l’Espagne au Mondial féminin 2023. La joueuse espagnole, devenue une figure de la lutte contre le sexisme dans le sport, affirme avoir subi des pressions qu’elle a subies pour minimiser l’incident.

Lors de son témoignage, Jenni Hermoso a souligné l’absence totale de consentement, dénonçant un geste déplacé de la part de son supérieur hiérarchique.

« Je ne fais un baiser sur les lèvres que lorsque je décide de le faire. » – Jenni Hermoso

Elle a ajouté qu’elle s’était sentie peu respectée en tant que femme, et que ce baiser avait gâché l’un des plus beaux jours de sa vie.

Le parquet a requis deux ans et demi de prison contre Luis Rubiales, qui continue de clamer que ce baiser était un simple geste de célébration entre amis et que la joueuse était consentante.

Des pressions de la Fédération pour étouffer le scandale

Outre l’agression sexuelle, Luis Rubiales et plusieurs cadres de la RFEF sont accusés d’avoir tenté d’étouffer l’affaire en exerçant des pressions sur la joueuse et son entourage.

Jenni Hermoso a révélé avoir supplié son agent d’intervenir pour stopper les démarches insistantes de la fédération. La responsable presse de la RFEF, Patricia Pérez Requena, a confirmé ces pressions en détaillant comment un communiqué minimisant l’incident avait été préparé et soumis à la joueuse, sans qu’elle en ait rédigé une seule ligne.

« J’ai reçu un appel du directeur de la communication qui m’a dit qu’il fallait freiner ce bruit médiatique et que le mieux était que Jenni dise quelques mots. » – Patricia Pérez Requena

Outre Luis Rubiales, trois autres hauts responsables du football espagnol, dont Jorge Vilda, l’ancien sélectionneur de l’équipe féminine, sont également poursuivis.

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