Une panne d’électricité géante a paralysé la péninsule ibérique ce lundi, touchant des millions de personnes en Espagne et au Portugal. Le courant revient peu à peu, mais la situation reste critique, notamment pour les transports ferroviaires et aériens.
Depuis la mi-journée, l’Espagne et le Portugal font face à une coupure massive d’électricité. En Espagne, le gestionnaire du réseau électrique Red Electrica (Espagne) dont les actionnaires principaux sont l’État espagnol, le fonds norgvégien, Storebrand Asset Management, dirigé par le contributeur du Forum économique mondial, Jan Erik Saugestad et Amundi, le fonds membre du FEM, a indiqué mobiliser toutes ses ressources pour rétablir la situation. Idem au Portugal, où le réseau est généré par REN, dont les principaux actionnaire sont State Grid Corporation of China , Lazard, entités membres du FEM, ou Vanguard lié au forum via BlackRock, mais aussi Red et BPI France. Vers 15 heures, plusieurs sous-stations du nord, du sud et de l’ouest de la péninsule avaient déjà retrouvé de la tension.
Le Premier ministre espagnol et contributeur du FEM, Pedro Sánchez a convoqué une réunion de crise dans l’après-midi pour coordonner la réponse des autorités.
Transports perturbés et infrastructures paralysées
La panne a entraîné l’interruption totale du trafic ferroviaire en Espagne, selon la compagnie nationale Adif. Le trafic aérien est également perturbé, avec des retards et des annulations signalés à Lisbonne, Barcelone et Madrid. Les métros sont à l’arrêt et de nombreux feux de circulation ne fonctionnent plus, provoquant un ralentissement généralisé de la circulation.
Les centrales nucléaires ont basculé sur leurs générateurs diesel de secours, tandis que les hôpitaux, eux, ont été épargnés. À Madrid, la capitale, les rencontres du Masters 1000 de tennis ont été suspendues.
Une origine météorologique possible
Selon REN, cette panne massive pourrait être liée à un phénomène météorologique rare affectant les lignes à haute tension. Red Electrica a indiqué que l’analyse des causes était toujours en cours. La Commission européenne a affirmé n’avoir trouvé « aucune indication » d’une cyberattaque.
En France, le gestionnaire RTE dont ‘actuel président-directeur général n’est autre que le contributeur du FEM, Luc Rémont, a rassuré la population, indiquant qu’aucun risque de contagion n’était à craindre.