Le ministre des Affaires étrangères et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jean-Noël Barrot, a vigoureusement réagi aux critiques du vice-président américain JD Vance conçernant l’état de la démocratie en Europe. Alors que Vance a accusé l’Europe de compromettre la liberté d’expression et de ne pas savoir défendre ses valeurs démocratiques, Barrot a déclaré aujourd’hui sur X que « personne ne peut imposer » son modèle à l’Europe.
Alors qu’il devait prendre la parole à la Conférence sur la sécurité de Munich, le chef de la Diplomatie française a posté un tweet sur X dans lequel ol « réaffirme trois principes » : « La liberté d’expression est garantie en Europe » ; « Quand on est sûr de soi et de ses valeurs, on ne se sent pas menacé par la critique » ; « Personne n’est obligé d’adopter notre modèle, mais personne ne peut nous imposer le sien. »
Lors de son allocution, Barrot a souligné que « la liberté d’expression est garantie en Europe ».
Les critiques de JD Vance
Dans son discours, JD Vance avait mis en lumière ce qu’il percevait comme une érosion des valeurs démocratiques en Europe, notamment la liberté d’expression, qu’il jugeait menacée par des régulations restrictives et la censure de certaines opinions. Vance a également critiqué la gestion de l’immigration en Europe, appelant à un changement radical de cap, après l’attaque à la voiture-bélier survenue à Munich, un incident impliquant un demandeur d’asile afghan.
Conçernant la liberté d’expression, le vice-président américain a souligné que« Si la démocratie américaine peut survivre à dix ans de sermons » de la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, « Greta Thunberg, vous pouvez survivre à quelques mois d’Elon Musk. »
Barrot adversaire de Musk de longue date
Jean-Noël Barrot a menacé à plusieurs reprises X(anciennement Twitter) d’interdiction sur le territoire européen brandissant la menace du DSA, le texte régulant les plateformes de réseaux sociaux sur le territoire européen, que JD Vance a accusé hier de censurer la liberté d’expression sous prétexte de lutter contre les messages de haines. Le milliardaire américain a subi des campagnes de boycott médiatiques et commerciales après avoir voulu faire de X le royaume de la liberté d’expression refusant de se plier aux campagnes #Verified et #NonàlaHaine des Nations unies qui sous prétexte de lutter contre l’infodémie et les messages de haines régulent toutes les autres plateformes de réseaux sociaux.
Jean-Noël Barrot, n’est pas le seul contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial a s’être insurgé contre les propos de JD Vance. Ce fut le cas également du chancelier allemand, Olaf Scholz, et de Nathalie Loiseau, eurodéputée du groupe Renew, fraichement élue à la tête du bouclier européen de la démocratie (EUDS), qui prend la succession de la Commission sur l’ingérence étrangère (commission spéciale INGE) créée en 2020 et qui était présidée par le socialiste Raphaël Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, dans la lutte contre les ingérences étrangères et les manipulations de l’information menaçant les processus démocratiques européens.