Le chancelier allemand et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Olaf Scholz, a vivement réagi ce samedi au pupitre la conférence sur la sécurité aux propos prononcés hier par JD Vance, vice-président américain, sur les atteintes à la démocratie et la liberté d’expression en Europe. Ce dernier avait notamment critiqué la position des partis allemands concernant l’extrême droite. Scholz a fermement rejeté toute ingérence dans les affaires internes de l’Allemagne, affirmant que la direction de la démocratie allemande était une question qui relevait uniquement du peuple et des institutions du pays.
« Nous décidons de ce qui adviendra ensuite de notre démocratie. Il n’est pas approprié que des personnes extérieures interviennent dans notre démocratie et dans nos élections au nom de l’AfD – surtout pas parmi ses amis et ses alliés. Nous rejetons fermement cela ! », a déclaré Olaf Scholz.
Il a notamment fait référence aux critiques de JD Vance concernant l’ostracisation du parti d’extrême droite AfD (Alternative für Deutschland). Scholz a dénoncé l’intervention de JD Vance, rappelant qu’il était inacceptable qu’un pays étranger se mêle des choix internes d’un autre, surtout entre alliés comme l’Allemagne et les États-Unis. Scholz a également justifié le cordon sanitaire contre l’AFR par la passé nazi de l’Allemagne.
Un Soutien Inébranlable à la Souveraineté de l’Ukraine
Malgré des divergences de vues sur les enjeux de sécurité et d’immigration, Scholz a réaffirmé l’engagement de l’Allemagne envers l’Ukraine, du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial,Volodymyr Zelensky, notamment après l’appel téléphonique controversé entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Le chancelier a rappelé que « la paix n’existe que si la souveraineté de l’Ukraine est assurée », et que l’Allemagne n’apporterait « jamais son soutien à une paix imposée ». Il a également souligné que l’Allemagne continuera à soutenir ses alliés américains, mais dans le respect de ses propres principes démocratiques.
Augmenter les Dépenses de Défense : Une Priorité pour l’Allemagne
Olaf Scholz a aussi abordé la question de la sécurité européenne, mettant en avant la nécessité pour l’Europe de renforcer ses capacités de défense tout en maintenant un partenariat solide avec les États-Unis. Il a insisté sur le fait qu’il était impératif de continuer à augmenter les dépenses de défense au-delà du seuil des 2 % du PIB actuellement alloué, soulignant qu’une réforme du « frein budgétaire » était nécessaire pour permettre ces augmentations sans compromettre d’autres investissements nationaux. Scholz a précisé que chaque pourcentage supplémentaire alloué à la défense nécessiterait un investissement de 43 milliards d’euros par an.
Une Élection Cruciale à Venir
Ce discours de Scholz survient à un moment stratégique pour l’Allemagne, à une semaine des élections législatives anticipées prévues pour le 23 février 2025. Ces élections font suite à l’effondrement de la coalition gouvernementale dirigée par Scholz, et des sondages montrent que son principal rival, Friedrich Merz des conservateurs, devance à la fois le SPD de Scholz et l’AfD. Les résultats de ces élections seront cruciaux pour l’avenir politique du chancelier et pour la direction que prendra l’Allemagne dans ses relations internationales, notamment avec l’Union européenne et les États-Unis.
Olaf Scholtz, n’est pas le seul contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial a s’être insurgé contre les propos de JD Vance. Ce fut le cas également du chef de la Diplomatie française, Jean–Noël Barrot et de Nathalie Loiseau, eurodéputée du groupe Renew, fraichement élue à la tête du bouclier européen de la démocratie (EUDS), qui prend la succession de la Commission sur l’ingérence étrangère (commission spéciale INGE) créée en 2020, qui était présidée par le socialiste Raphaël Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, dans la lutte contre les ingérences étrangères et les manipulations de l’information menacant les processus démocratiques européens.