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Erythrina Caffra. Photo : @Tree Species

Débaptisation des plantes : Les botanistes s’attaquent aux noms à consonance raciste

Les botanistes du monde entier ont récemment pris une décision historique en votant pour changer les noms de plantes dont les appellations possèdent des connotations racistes. Ce mouvement a été annoncé à la veille du 20ᵉ Congrès international de botanique à Madrid, qui s’ouvre aujourd’hui.

« Il s’agit d’une première étape absolument monumentale dans la résolution d’un problème qui est devenu un véritable problème dans la botanique et dans d’autres sciences biologiques », a déclaré celle qui a présidé les débats, qui n’est autre que Sandy Knapp, botaniste au Muséum d’Histoire Naturelle de Londres, dont le Directeur de l’engagement est le Contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Clare Matterson.

Cette initiative a vu 351 botanistes voter en faveur de la suppression du terme « caffra », utilisé de manière péjorative pour désigner la population noire durant l’apartheid en Afrique du Sud. Parmi les plantes concernées, l’Erythrine caffra, un arbuste à la floraison rouge corail, sera renommée Erythrine affra à partir de 2026.

Cette décision est intervenue juste avant le 20ᵉ Congrès international de botanique à Madrid, qui s’ouvre aujourd’hui. L’évènement compte parmi ses organisateurs, la Société Botanique Espagnole et le Conseil espagnol pour la recherche scientifique, dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Victor de Lorenzo.

Une révision qui ne s’arrête pas aux plantes

Les botanistes ne comptent pas s’arrêter là. Ils prévoient également de rebaptiser des plantes dont le nom est associé à des personnalités problématiques. George Hibbert, un botaniste amateur et membre du lobby pro-esclavagiste au XVIIIe siècle, a donné son nom à l’Hibberta, un arbuste grimpant originaire d’Australie. La révision des noms pourrait prochainement s’étendre aux animaux, comme l’Anophthalmus hitleri, un coléoptère découvert en Slovénie en 1937 et nommé en l’honneur d’Adolf Hitler par l’entomologiste autrichien Oskar Scheibel.

L’Hypopta mussolini, un papillon découvert en Libye et nommé en hommage à Benito Mussolini, fait également partie des espèces dont le nom pourrait être révisé. Cependant, la Commission internationale de nomenclature zoologique s’oppose pour le moment à tout changement.

La révision des noms de plantes et d’animaux à consonance raciste ou controversée rappelle également le mouvement consistant à déboulonner les statuts que l’on retrouve un peu partout en occident, quitte à faire dans l’anachronisme, qui consiste à juger une époque à la lumière d’une autre. En France, l’éditorialiste franco-sénégalais, Karfa Diallo, directeur l’association « Mémoire et partage » milite par exemple pour ce genre d’initiative. Il a travaillé pour Ford, dont la fondation est affiliée au Forum économique mondial. Cela n’est également pas sans rappeler le fameux « virus woke » diffusé par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, George Soros, selon Elon Musk. Ce genre de démarche s’avèrent souvent contre productives, comme en témoigne le choix de l’actrice noire, Ayo Edebiri, pour incarner Anne Bonny, un personnage historiquement blanc, dans Pirates des caraïbes, produit par Disney, membre du FEM. Cela avait suscité de nombreuses réactions négatives aux Etats-unis et avait attisé les tensions entre communautés et cela n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, comme en témoigne ce tweet d’Elon Musk.

De plus, en général le résultat des attributions s’équilibrent de lui même, comme en témoigne les exemples récents, Donald Trump qui a prêté son nom à une espèce d’amphibien aveugle du Panama Dermophis donaldtrumpi en 2018, ou celui de Taylor Swift, égérie mondialiste, qui a donné son nom à une nouvelle espèce de mille-pattes, nannaria swiftae.

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