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Brigitte Macron. Photo : @Quirinale.it

Brigitte Macron se pourvoit en cassation après la relaxe liée à des rumeurs de transidentité 

La bataille judiciaire se poursuit pour Brigitte Macron et son frère Jean-Michel Trogneux. Après la relaxe en appel de deux femmes accusées d’avoir propagé une rumeur sur la transidentité de la première citée, le dossier est désormais porté devant la Cour de cassation.

Ce lundi 14 juillet, l’avocat de Brigitte Marcon a confirmé à l’AFP que sa cliente, ainsi que son frère Jean-Michel Trogneux, se sont pourvus en cassation. Une décision prise après que la cour d’appel de Paris a relaxé deux femmes, Amandine Roy et Natacha Rey, poursuivies pour avoir relayé des rumeurs concernant l’identité de Brigitte Macron.

L’affaire, née sur les réseaux sociaux français dès 2017, a franchi les frontières et a été reprise par la commentatrice politique trumpiste Candace Owens qui prétend avoir des preuves de la « transidentité » de la Première dame. Celle-ci s’est dite déterminée à révéler la « vérité » qu’elle considère comme l’un des « plus grands scandales politiques de l’histoire » après avoir reçu une lettre envoyée par les avocats des Macron, dénonçant une « campagne de désinformation » portant atteinte à leur intégrité. Dans une vidéo, la journaliste américaine assurait qu’elle n’était pas « intimidée » par le « couple masculin » et enjoignait le chef de l’Etat à porter plainte dans son État du Tennessee, pour faire le point sur cette histoire.

En France, en première instance, en septembre 2023, les deux femmes à l’origine de la propagation massive de cette information avaient été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu’au versement de 8 000 euros à Brigitte Macron et 5 000 euros à son frère. Mais jeudi dernier, la cour d’appel a jugé que les publications contestées ne tombaient pas, pour la plupart, sous le coup de la loi sur la presse. Le seul passage évoquant un prétendu détournement de mineur a également été couvert par la « bonne foi » reconnue aux prévenues.

Pour Me Jean Ennochi, avocat de la Première dame, la décision ne saurait rester sans réponse. En se pourvoyant en cassation, les plaignants espèrent faire réexaminer la portée de la liberté d’expression à l’aune de l’atteinte à la dignité, à la vie privée et à la réputation.

D’autres voix telles que celle de Bruno Gaccio se demandent quant à elle ce qui a pu être reproché à Amandine Tok et Natacha Rey, sous-entendant ainsi que la rumeur reposait sur certains fondements.

En 2021, Amandine Roy, se présentant comme « médium » a publié une vidéo sur YouTube où elle interviewait pendant plus de quatre heures Natacha Rey, journaliste indépendante, qui déroulait sa thèse avec photographies personnelles, hypothèses chirurgicales et insinuations familiales. Ce contenu, largement diffusé sur les réseaux, a contribué relancé les rumeurs autour de Brigitte Macron.

Au niveau internationale, ces dernières années, plusieurs rumeurs ont couru sur la possible « transidentité » de pérsonnalités politiques mondiales telles que Michelle Obama, Jacinda Ardern ou Kamala Harris.

Source : SudOuest.fr avec AFP, publié le 14 juillet 2025 à 12h10

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