La popularité du président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, a connu une baisse significative ces dernières semaines, principalement en raison de sa politique étrangère, notamment son soutien à l’Ukraine dans le contexte de la crise actuelle.
Selon le baromètre mensuel Ifop pour le JDD, publié ce dimanche 17 mars, la satisfaction à l’égard d’Emmanuel Macron est passée à 28%, tandis que le mécontentement est monté à 72%.
Cette baisse d’estime est directement liée aux décisions prises par le président français concernant la question ukrainienne, notamment son implication dans la conférence de soutien à l’Ukraine qui s’est tenue à l’Élysée le lundi 26 février dernier. Les propos de Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine ont suscité des réactions mitigées parmi les Français, avec une augmentation de 4 points du nombre de personnes « très mécontentes » de son action au mois de mars.
Frédéric Dabi, directeur de l’Ifop, a souligné que de tels niveaux de mécontentement, notamment sur des questions internationales, n’avaient pas été observés depuis plusieurs années, rappelant le cas de l’ancien président et contributeur du FEM, François Hollande, en septembre 2013 lors des débats sur l’intervention en Syrie.
L’enquête menée auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus a révélé ces tendances, bien que les données aient été collectées avant l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron le jeudi 14 mars pour clarifier sa position sur la situation en Ukraine.
Parallèlement, la popularité du Premier ministre et young global leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal a également subi une légère baisse, avec 55% de mécontents et 45% de satisfaits, selon la même enquête.
Cette évolution de la perception publique met en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement français dans un contexte géopolitique complexe, avec des enjeux internationaux sensibles et des attentes élevées de la part de l’opinion publique nationale.
