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Jordan Bardella. Photo : @Raphael ATTAL

Autobiographie de Jordan Bardella chez Fayard : Une sortie semée d’embuches

La sortie de Ce que je cherche, autobiographie du président du Rassemblement national chez Fayard, ne se fait pas sans encombres. Contrairement aux habitudes, le livre a été imprimé à 100 000 exemplaires et bénéficie d’une large campagne promotionnelle grâce au réseau de médias appartenant à Vivendi, propriétaire de la maison mère Hachette et détenu par la famille Bolloré. Le livre et son auteur ont, toutefois, dû faire face à une campagne de dénigrement, confirmant que la liberté d’expression se porte mal en France.

Des médias comme La Croix estiment qu’avec la sortie du livre de Jordan Bardella chez Fayard, « l’extrême droite ouvre une brèche dans l’édition ». Le président du Rassemblement national, rétorque quant à lui, comme il l’avait fait au mois de juin, sur France 2, lors du dernier débat qui l’opposait à Gabriel Attal, avant le premier tour des législatives anticipées, qu’il n’est « pas d’extrême droite », ce qui peut prêter à discussion assurément, mais là n’est pas la question.  

Les remous lors du passage de Fayard sous pavillon Bolloré

Dès le rachat de Lagardère par Vivendi, propriété de Vincent Bolloré, des inquiétudes ont vu le jour au sein des employés de Fayard, quant à une nouvelle orientation éditoriale qui favoriserait la publication de figures politiques d’extrême droite comme Jordan Bardella ou Éric Zemmour.

La résistance venait notamment d’Isabelle Saporta, PDG de Fayard, et compagne de Yannick Jadot, qui a fait campagne lors des dernières municipales de Paris pour les marcheurs; Gaspard Gantzer, ancien chef du pôle de communication du contributeur du FEM, François Hollande et Cédric Villani, Young Leader de la Fondation France-Amérique, fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg. Elle a finalement été remplacée par Lise Boëll, transfuge d’Editis, qui avait déjà collaboré avec des figures d’extrême droite comme Eric Zemmour.

Si les employés de la maison d’édition, Saporta en tête, s’inquiétaient de l’arrivée de figures d’extrême droite, jusqu’ici, Fayard, étaient plutôt le terrain de jeu des personnalités politiques proches du Forum économique mondial, comme Nicolas Sarkozy ou Jacques Attali. On peut également citer feu Michel Serres, passé par les universités Johns-Hopkins et Stanford affiliées au FEM, qui avait été nommé président du conseil scientifique de la 5e sur décision du gouvernement du contributeur de l’Agenda 2030 du FEM, Edouard Balladur, ou Rokhaya Diallo, passée par le programme Young Leaders de la Fondation France-Amérique, fondée par les président Ford et Giscard d’Estaing. On peut aussi citer feu Robert Badinter, proche des contributeurs du FEM, Jacques Attali et Laurent Fabius, dont la femme, Élisabeth Badinter, n’est autre que la fille de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis, le groupe publicitaire français, qui est membre du FEM.

La censure de Médiatransports

Il se trouve, que lors de la sortie de son livre, Bardella a dénoncé la décision de Mediatransports de retirer la publicité de son livre dans les gares françaises. La campagne, initialement prévue dans 100 gares pour une durée de trois semaines, a été annulée par Mediatransports pour non-respect des principes de « neutralité » en vigueur dans les espaces publics de la SNCF et de la RATP. Toutefois des publicités pour les livres de personnalités politiques comme Sarkozy ou Ségolène Royal, ancienne femme du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, François Hollande, avaient été autorisées. Dans un communiqué, Bardella a qualifié cette décision de « censure inacceptable » et d’atteinte à la liberté d’expression. Il accuse la SNCF de céder aux « pressions d’activistes » et affirmait que cette interdiction représentait un risque pour les valeurs démocratiques. Or, il se trouve que Benjamin Badinter, fils de Robert et Elisabeth Badinter, est le président du conseil d’administration de Médiatransports, qui appartient à Publicis.

Les attaques d’Inoxtag et Léa Salamé

Le youtubeur Inoxtag, victime d’un second cambriolage en six mois, a exprimé son mécontentement après le soutien public de Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN), qu’il considérait comme une « récupération politique ». Le steamer est depuis 2019 sous contrat avec en 2019 un contrat avec Webedia, une régie publicitaire spécialisée dans les médias en ligne, filiale du groupe Fimalac, holding du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière ancien membre du comité de direction du groupe Bilderberg et administrateur du club d’influence Le Siècle, fondé par des Franc-maçons.

Enfin, Bardella a dû faire face aux questions acerbes de Léa Salamé, fille du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, lors de l’émission, Quelle époque !.

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