Dans une récente intervention, Florian Philippot, leader du mouvement Les Patriotes, a vivement critiqué les Jeux Olympiques de Paris 2024, qualifiés de « totalitaires ». Il dénonce un système de contrôle accru, symbolisé par l’usage de passes et QR codes, et critique la présence de policiers étrangers sur le sol français. Philippot appelle ses partisans et le grand public à boycotter cet événement et à s’opposer à ce qu’il considère comme une restriction des libertés fondamentales.

Selon Philippot, les JO de 2024 s’inscrivent dans une « nouvelle normalité » caractérisée par des restrictions de liberté et un contrôle généralisé. Il évoque notamment l’utilisation de passes spécifiques et de QR codes pour accéder à certaines zones, ainsi que l’installation de barrières et de dispositifs de sécurité qu’il compare à des « cages ». Pour lui, cette situation rappelle les restrictions mises en place durant la crise du Covid-19, avec des professions entières rendues dépendantes de l’État via des indemnisations.

Critique de la réponse institutionnelle

Philippot se montre également très critique à l’égard de la réponse des institutions, notamment du Conseil d’État, qui a jugé proportionnées les mesures de contrôle mises en place pour les JO. Il estime que ces décisions institutionnelles légitiment un climat de surveillance et de restriction des libertés individuelles.

Appel à la mobilisation et au boycott

Face à cette situation, Philippot a lancé une pétition nationale invitant à boycotter les JO de Paris 2024 et à rejeter cette « société de restriction de liberté ». Il appelle à la mobilisation massive des citoyens pour défendre les libertés individuelles, et encourage ses partisans à s’abonner à sa chaîne YouTube pour soutenir le mouvement des Patriotes. Philippot conclut en affirmant que la liberté doit être la règle, et non l’exception, et exhorte les citoyens à résister à ce qu’il perçoit comme une atteinte grave aux droits fondamentaux.

Cet appel de Florian Philippot met en lumière les tensions autour de l’organisation des JO de Paris, notamment sur les questions de sécurité et de libertés publiques. La mobilisation qu’il appelle de ses vœux témoigne d’une inquiétude croissante face à une société de plus en plus contrôlée et surveillée.