La ministre déléguée en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, passé par le programme Young Leader du conseil Franco Britannique, fondé par les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, François Hollande et David Cameron, se retrouve au cœur d’une polémique qui pourrait bien entacher sa carrière. En effet, une information judiciaire a été ouverte à la Cour de justice de la République (CJR) à son encontre pour faux témoignage. Cette procédure judiciaire fait suite à des accusations portant sur ses déclarations devant une commission d’enquête parlementaire en avril dernier.
Aurore Bergé est accusée d’avoir menti sous serment lors de son audition devant une commission parlementaire. La ministre, en charge de la lutte contre les discriminations, avait déclaré ne pas entretenir de « lien personnel, intime ou amical » avec Elsa Hervy, présidente de la Fédération Française des Entreprises de Crèches, un lobby influent dans le secteur des crèches privées. Pourtant, un livre d’enquête, Les Ogres de Victor Castanet, a jeté une lumière nouvelle sur ces affirmations.
L’enquête révèle que la ministre et la lobbyiste auraient entretenu des relations beaucoup plus proches qu’annoncées. Selon les révélations de Castanet, un « pacte de non-agression » aurait été formé entre les deux parties, ce qui contredit les déclarations de Bergé. De plus, des documents internes ont révélé que la ministre qualifiait Elsa Hervy de « copine » dans des échanges de mails, suggérant une relation professionnelle plus intime et bénéfique que ce qu’elle avait laissé entendre.
Le soutien de la gauche et les accusations de manipulation politique
La situation a pris une tournure politique lorsque le bureau de l’Assemblée nationale, majoritairement dirigé par la gauche, a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faux témoignage. Ce signalement a débouché sur l’ouverture des investigations par la CJR. Aurore Bergé, quant à elle, a dénoncé cette demande comme étant « infondée » et a accusé la gauche de céder aux pressions de la France Insoumise (LFI).