Le Village Olympique de Paris 2024 a été inauguré ce jeudi en présence du président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, mais aussi de la maire de Paris et contributrice du FEM, Anne Hidalgo. Ce projet monumental, devait profiter à l’environnement et à la communauté, puisque 2 800 logements du village olympique seront laissés en héritage aux communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L’Île-Saint-Denis, sur lequel se trouve l’ensemble urbain. En attendant, il a profité aux entités qui ont participé à ce projet, comme la Caisse des dépôts, Icade, Nexity, Eiffage et Vinci, qui ont des liens avec le FEM. Explications.
« Le plus grand projet de création et d’aménagement de France s’achève, en temps et en heure, au budget », s’est félicité sur X, le chef de l’Etat.
Selon le président le Village est la « démonstration », que la France est « au rendez-vous des jeux olympiques et paralympiques, que la France est une Nation de bâtisseurs ». Il évoque sur X, un « Héritage immense pour la Seine-Saint-Denis, les Franciliens et la France ».
Le projet, démarré avec l’acquisition des terrains en 2018-2019, a atteint son apogée lors de la remise symbolique de la clé par Nicolas Ferrand au comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques ce jeudi. Ferrand est le directeur général de la Solideo, l’établissement public qui a été chargé de piloter la construction et la livraison des infrastructures olympiques et paralympiques. Il est passé par l’école Polytechnique et le MIT (Massachusets Institute of Technology), une université affiliée au Forum économique mondial. Ferrand a également été Directeur général de l’Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Etienne.
Avec une superficie de 52 hectares, équivalente à 70 terrains de football, et une capacité de 14 250 lits pour accueillir les athlètes, le Village situé à cheval sur les villes de Saint-Denis, l’Île-Saint-Denis et Saint-Ouen, se présente comme le plus grand chantier monosite d’Europe de ces quatre dernières années. Il a mobilisé 41 architectes et plus de 30 000 personnes, dont près près de 4 000 ouvriers de France et compagnons, comme s’en enorgueille, l’Elysée. Le chantier a été réalisé en un temps record et certains ont dénoncé des conditions de travail similaire à la coupe du monde au Qatar, mais Ferrand dément. Il a recensé 168 accidents dont 26 graves sur l’ensemble des chantiers, ce qui serait inférieur selon lui à la moyenne. Médiavenir affirmait le 16 juillet 2023 sur X que « 7 ouvriers sont morts sur les chantiers du Grand Paris, du RER et des Jeux olympiques de Paris 2024 depuis 2020 » et que « le plus jeune avait 21 ans ».
Le chantier a vu la plantation de 9 000 arbres et la création de 6 hectares d’espaces verts publics. Le budget total s’élève à environ deux milliards d’euros, avec un appui public de 646 millions d’euros, dont 542 millions d’euros fournis par l’État.
Emmanuel Macron évoque sur X, un « Héritage immense pour la Seine-Saint-Denis, les Franciliens et la France », puisque ces trois communes vont récupérer 2800 logements. Mais ce projet n’a pas uniquement profité aux collectivités.
Les entreprises qui ont été chargées du chantier et leurs liens avec le Forum économique mondial
Parmi les entreprises qui se sont partagées le chantier, on peut citer la Caisse des dépôts dont l’actionnaire est l’État Français. Elle est dirigée par Eric Lombard, qui est passé par BNP Paribas, la banque affiliée au Forum économique mondial. Dans son directoire, on retrouve Olivier Sichel, qui fait partie des Young Leaders du Franco British Council, un programme lancé en 2017 par Charles III et annoncé l’année précédente par les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, François Hollande et David Cameron. À noter que l’ancien PDG de la branche internationale de la Caisse des dépots, Laurent Vigier, est lui aussi passé par le Franco British Council.
Dans le board de la Caisse des dépôts, on peut également citer Nicolas Dufourcq, qui avait été nommé à la tête de Bpifrance par le contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, François Hollande. Il a également été nommé président du conseil d’administration de l’établissement public BPI-Groupe par l’ancien ministre de de l’Economie et des finances, Pierre Moscovici, lui aussi contributeur du FEM. Il avait vu son mandat de DG renouvelé une première fois en 2018, par un autre contributeur du Forum économique mondial : Emmanuel Macron, avant d’être une nouvelle fois reconduit par le chef de l’Etat en février 2023.
Par ailleurs, Dufourcq a également été directeur délégué responsable de la France, de l’Allemagne, de l’Europe centrale et de l’Europe du Sud de Capgemini, une entreprise affiliée au Forum économique mondial. Il a également publié en juin 2022 un livre intitulé La désindustrialisation de la France, 1995-2015, qui critique les politiques industrielles menées en France depuis 30 ans, dont le Forum économique mondial se fait l’écho sur son site Internet.
De plus, Nicolas Dufourcq, avec le Premier ministre grec et contributeur de l’Agenda 2030, Kyriakos Mitsotakis, a participé le 4 avril 2022 à l’événement organisé dans le cadre de l’initiative d’investissement Growing Together, accompagné d’entrepreneurs de premier plan, de gestionnaires de fonds d’investissement et de banques de développement nationales. Une perquisition a eu lieu récemment dans les locaux de BPI France, incluant son bureau, dans le cadre d’accusations de prise illégale d’intérêts présumées., comme en témoigne cet article de Marianne.
Dans le directoire de la Caisse des dépots, on retrouve aussi, Marianne Kermoal-Berthomé, ancienne collaboratrice de l’ex Première ministre et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Elisabeth Borne, Antoine Saintoyant, ancien conseiller et chef du pôle Economie, Finances, Industrie au sein du cabinet de l’ex-Premier Ministre et Young Global Leader de la Fondation France-Amérique, Edouard Philippe ou Michel Yahiel, l’ancien conseiller social du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, François Hollande, à l’Elysée.
Parmi les autres entreprises qui ont participé, on retrouve ICADE, un groupe immobilier, qui est une filiale de la Caisse des Dépôts. Il a été fondé par le défunt, François Bloch-Lainé dont le père travaillait pour la banque Lazard, qui est affiliée au FEM.
On peut également citer Nexity, dont l’un des actionnaires est le Crédit Agricole, qui est détenu majoritairement par ses caisses régionales, comme le prévoit son statut mutualiste, mais aussi par The vanguard group, qui appartient en partie à Black Rock, le fonds de pension affilié au FEM.
Enfin, on retrouve les groupes Vinci, détenu en partie par la Qatar Investment Authority, qui est membre du FEM et Eiffage, dont les actionnaires sont des groupes affiliés au FEM, comme la Société Générale et Black rock. On peut également citer The vanguard group détenu en partie par Black Rock, ou la Norges Bank, qui emploi des contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, comme Ørjan Robstad.
