Après le décès du pape et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, François le 21 avril 2025, le conclave s’ouvre pour élire son successeur. Entre rituels séculaires et stratégies secrètes, découvrez huit anecdotes méconnues sur l’une des cérémonies les plus mystérieuses du monde religieux.
1. Le camerlingue, le « pape par intérim » du Vatican
À la mort d’un pape, c’est le camerlingue qui gère les affaires courantes du Saint-Siège. Ce haut dignitaire constate officiellement le décès en retirant l’anneau du pêcheur, symbole du pouvoir pontifical. En attendant l’élection du nouveau souverain pontife, il assure la continuité administrative sans engager l’Église sur de nouvelles décisions majeures.
2. Quand les cardinaux étaient emmurés vivants
Le conclave de Viterbe (1268-1270) a marqué l’histoire : excédés par la longueur des débats, les autorités locales enfermèrent les cardinaux et murèrent les portes pour accélérer le processus. Cet épisode a donné naissance aux règles strictes du conclave moderne, avec rationnement en cas de blocage prolongé.
3. Des modes d’élection variés, au-delà du vote
Si le vote reste la méthode actuelle, l’histoire du conclave connaît d’autres formes d’élection : par acclamation ou par adoration. Un cardinal pouvait, dans un élan collectif, être reconnu pape sans passer par le scrutin formel, comme ce fut le cas pour Benoît XII au XIVe siècle.
4. La Chapelle Sixtine, théâtre sacré du scrutin
Depuis 1848, les cardinaux se réunissent à la Chapelle Sixtine pour voter. Sous haute sécurité, avec brouillage des communications, ils alternent sessions de vote et retraites dans une résidence adjacente. Le secret du scrutin est strictement protégé pour garantir l’intégrité du processus.
5. Un secret pas toujours hermétique
Auparavant, les ambassadeurs et les autorités extérieures connaissaient souvent l’issue des scrutins. Jusqu’au XIXᵉ siècle, des « fuites » permettaient à des puissances étrangères d’influencer les débats. Aujourd’hui, le silence absolu est imposé, renforçant l’aura mystérieuse du conclave.
6. La fumée blanche, un signal attendu dans le monde entier
Depuis le XIXᵉ siècle, la fumée blanche annonce au monde entier l’élection d’un nouveau pape. Brûlant les bulletins dans un poêle spécial, les cardinaux génèrent une fumée noire après un vote négatif et une fumée blanche pour signaler qu’un successeur de Pierre a été désigné.
7. Le « troisième homme » : une figure de compromis
Souvent, les grands favoris ne sont pas élus. Pour éviter les divisions, les cardinaux choisissent un candidat de compromis, surnommé le « troisième homme ». Ce mécanisme a souvent permis d’élire des papes plus âgés ou jugés consensuels dans des contextes de crise internationale.
8. Quand le droit de veto existait encore
Jusqu’en 1903, des puissances catholiques comme la France ou l’Autriche pouvaient exercer un veto sur certains candidats papaux. Cette pratique diplomatique, appelée jus exclusivae, a disparu, permettant aujourd’hui une élection théoriquement libérée des pressions politiques extérieures, même si le FEM semble avoir une influence comme en témoigne la présence de trois contributeurs de l’agenda 2030 dans la liste des papabiles : Pietro Parolin, Luis Antonio Tagle ou Peter Turkson.
Source : France Culture.