You are currently viewing Vaccin anti-Covid : La justice reconnaît un lien avec la maladie auto-immune d’une infirmière
Image : Dall E X X-Pression média.

Vaccin anti-Covid : La justice reconnaît un lien avec la maladie auto-immune d’une infirmière

L’information a été révélée le 29 janvier par CNEWS : pour la première fois en France, un tribunal a reconnu le 9 décembre 2024, le lien entre l’injection d’un vaccin à ARN messager contre le Covid-19 et l’apparition d’une maladie auto-immune rare, le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS), chez une infirmière. Ce verdict, rendu par le tribunal administratif de Montpellier, marque une décision inédite qui pourrait faire jurisprudence.

Virginie Cathala, infirmière dans l’Aude, a reçu une dose du vaccin Pfizer-BioNTech en janvier 2021. Peu après l’injection, elle ressent de violents effets secondaires : brûlures intenses, douleurs thoraciques et accélération du rythme cardiaque. Son état se détériore au fil des semaines, la contraignant à cesser son activité professionnelle. Alors que les médecins peinent à poser un diagnostic, elle saisit l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM) qui, après expertise, reconnaît une péricardite post-vaccinale, mais reste évasif sur les autres symptômes. En septembre 2022, un cardiologue identifie finalement un syndrome de POTS, une affection touchant le système nerveux autonome et provoquant des troubles sévères, notamment une accélération anormale du cœur en position debout, une grande fatigue et des douleurs chroniques.

Estimant que son préjudice n’était pas pris en compte à sa juste valeur, Virginie Cathala a contesté l’indemnisation dérisoire de 1 324,80 euros proposée par l’ONIAM et a porté l’affaire devant le tribunal administratif. Après examen du dossier et de plusieurs expertises, la justice a tranché en sa faveur, condamnant l’ONIAM à lui verser 63 000 euros. Dans sa décision, le tribunal reconnaît explicitement que l’injection du vaccin a provoqué le syndrome de POTS, s’appuyant notamment sur des études scientifiques internationales et des rapports médicaux attestant de la rareté mais de la réalité de ces effets secondaires.

Ce jugement, bien que circonscrit au cas de Virginie Cathala, pourrait ouvrir la voie à d’autres reconnaissances judiciaires pour des patients souffrant de troubles similaires après une vaccination contre le Covid-19. Toutefois, les autorités sanitaires rappellent que ces effets indésirables graves restent extrêmement rares au regard des millions de doses administrées en France. De son côté, Virginie Cathala insiste sur le fait qu’elle ne remet pas en cause la vaccination mais souhaite simplement que les victimes d’effets secondaires soient mieux reconnues et mieux indemnisées.

Source : CNEWS.

Laisser un commentaire