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Nicolas Sarkozy. Photo : @首相官邸

Nicolas Sarkozy admis à la libération conditionnelle : retrait de son bracelet électronique

L’ex-président français, Nicolas Sarkozy, a été admis au régime de la libération conditionnelle ce jeudi 14 mai, mettant fin à sa période sous bracelet électronique après un peu plus de trois mois.

Cette mesure intervient après une condamnation définitive en décembre dernier à trois ans de prison, dont un an ferme, dans le cadre de l’affaire des écoutes. Le retrait du bracelet électronique, qui avait été mis en place depuis le 7 février, a été ordonné par la justice, conformément aux règles applicables pour les personnes âgées de 70 ans et plus.

Le parquet de Paris a précisé que la requête de libération conditionnelle de Nicolas Sarkozy était recevable en raison de son âge. « Étant âgé de 70 ans depuis le 28 janvier 2025, sa demande avant d’avoir exécuté la moitié de la peine est recevable », a indiqué le parquet, confirmant ainsi le retrait du dispositif électronique.

Un dispositif de surveillance strict respecté pendant plus de trois mois

Le 7 février, Nicolas Sarkozy avait débuté son placement sous bracelet électronique, une mesure qui l’empêchait de quitter son domicile en dehors de plages horaires strictement définies, notamment lors des jours d’audience de son procès dans le cadre de l’affaire Libyenne.. L’ancien président ne pouvait sortir que de 8h à 20h, avec une extension à 21h30 les lundis, mercredis et jeudis, jours pendant lesquels il assistait aux audiences de son procès libyen.

Ce nouveau procès, qui a duré trois mois, s’est achevé le 8 avril, et la décision finale concernant l’affaire sera rendue le 25 septembre. Dans ce dossier, Sarkozy est accusé d’avoir facilité un « pacte de corruption » en 2005 avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin d’obtenir des financements pour sa campagne présidentielle de 2007.

Si le bracelet de l’ancien président de la république a été retiré ce n’est pas le cas de sa légion d’honneur, comme cela avait été suggéré.

Sources : Corse-Matin, Le Figaro, BFMTV.

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