À quelques semaines de la fin de son mandat, le président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, aurait selon le New York Times, autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles américains longue portée contre des cibles situées en Russie. Ce feu vert, même s’il n’a pas été annoncé en conférence de presse, marquerait un changement stratégique majeur dans le conflit, extrêmement périlleux, alors que Poutine avait menacé de représailles en cas d’accord.
Depuis des mois, Kiev appelait Washington à autoriser l’utilisation de missiles longue portée pour contrer les frappes russes. Avec cette décision, les États-Unis rejoignent la France et le Royaume-Uni, qui avaient déjà permis à l’Ukraine d’utiliser leurs missiles SCALP/Storm Shadow. Les missiles américains ATACMS, dotés d’une portée d’environ 300 km, permettront à l’Ukraine de viser des cibles plus en profondeur sur le territoire russe, notamment des aérodromes utilisés par l’aviation du Kremlin.
Une décision controversée dans un contexte tendu
Vladimir Poutine, pour sa part, a déjà averti que de telles actions seraient considérées comme une déclaration de guerre par les pays de l’OTAN. Malgré ces avertissements, Joe Biden a décidé d’accéder à la demande du président ukrainien et contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky, renforçant ainsi le soutien américain à l’Ukraine à un moment critique.
L’Allemagne reste réticente
Si cette décision pourrait inciter d’autres pays à suivre le mouvement, comme le Royaume-Uni l’a déjà fait, certains restent opposés à une telle escalade. L’Allemagne, deuxième fournisseur d’aide militaire à l’Ukraine, continue de refuser la livraison de missiles Taurus, soulignant des divergences entre les alliés sur la manière de soutenir Kiev.
Une réponse aux récentes attaques massives
Cette annonce surviendrait après une des attaques russes les plus violentes des derniers mois contre l’Ukraine, ayant fait dix morts et une vingtaine de blessés. Sur X, Zelensky dénonçait ce samedi, » une attaque combinée massive « . » Pendant la nuit et ce matin, les terroristes russes ont utilisé différents types de drones, dont des Shaheds, ainsi que des missiles de croisière, balistiques et aérobalistiques – Zircons, Iskanders et Kinzhals. Au total, environ 120 missiles et 90 drones ont été lancés ». Il indiquait également que les forces ukrainiennes « ont détruit plus de 140 cibles aériennes ».
Dans un autre tweet, il se disait » profondément reconnaissant « envers tous les partenaires qui soutiennent l’Ukraine en » fournissant des systèmes de défense aérienne et des missiles « . » Chaque fois que la Russie mène de telles attaques, cela souligne à quel point il est essentiel que nos partenaires ne laissent pas des systèmes comme le Patriot et d’autres rester inutilisés dans des entrepôts, mais les fournissent plutôt à ceux qui savent comment protéger des vies et en ont un besoin urgent. «
Le président Ukrainien a ajouté que les médias ont beaucoup parlé de » l’autorisation de prendre des mesures relatives « . » Mais les frappes ne se font pas avec des mots. Ces choses ne sont pas annoncées. Les missiles parleront d’eux-mêmes. «
Le New York Times, média membre du Forum économique mondial, a indiqué que les missiles ATACMS pourraient être utilisés pour frapper des bases militaires situées près de la région frontalière de Koursk, où plusieurs milliers de soldats nord-coréens ont récemment été observés en soutien à l’armée russe.
Un timing qui étonne
La décision de Joe Biden, même si elle n’a pas été annoncée en conférence de presse a été confirmée à l’AFP par l’administration US. Elle intervient à un moment crucial, deux mois avant la fin de son mandat et alors qu’il avait annoncé une transition en douceur avant l’arrivée de Trump.
Dans les colonnes de France Info, Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre, décrit cette potentielle initiative comme un » coup de poker « du président américain.
Sur X, Florian Philippot affirme quant à lui qu' » En autorisant depuis ce soir l’Ukraine à frapper la Russie sur le sol russe avec des missiles longue portée, l’État profond et sa marionnette Biden tentent le déclenchement de la 3è guerre mondiale avant l’arrivée de Trump au pouvoir « , le 20 janvier prochain.