Le président élu et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a désigné Kristi Noem, elle aussi proche du FEM, gouverneure du Dakota du Sud, pour diriger le département de la Sécurité intérieure (DHS). Cette décision, confirmée par deux sources proches, marque un choix stratégique de Trump pour renforcer son programme en matière de sécurité et d’immigration.
Kristi Noem prendra la tête d’une agence vaste et complexe, responsable de la sécurité intérieure des États-Unis. Elle sera à la tête d’un département qui englobe la protection des frontières, l’immigration, la gestion des urgences et les services secrets, avec un budget de 60 milliards de dollars et des centaines de milliers d’employés. La nomination de Noem est perçue comme un signal fort de Trump, souhaitant s’entourer de personnalités fidèles pour mener à bien ses engagements en matière de sécurité et d’immigration.
Des conseillers aux positions tranchées
Noem sera épaulée par deux figures influentes en matière d’immigration : Stephen Miller et Tom Homan, deux conseillers connus pour leur approche stricte sur la politique migratoire. Cette équipe incarne l’engagement de Trump à durcir les mesures de sécurité aux frontières, aligné sur les promesses de campagne visant à renforcer les contrôles migratoires.
Un retour complexe pour le département de la Sécurité intérieure
Lors de son premier mandat, le département de la Sécurité intérieure a connu une forte instabilité, avec cinq dirigeants successifs, dont seulement deux approuvés par le Sénat. Noem, ancienne représentante du Dakota du Sud, devra rétablir la stabilité au sein de cette institution.
Une figure controversée au passé atypique
Kristi Noem avait été pressentie pour le poste de vice-présidente de Trump, mais leur relation avait évolué après la publication de son livre, No Going Back: The Truth on What’s Wrong with Politics and How We Move America Forward. Dans cet ouvrage, Noem raconte notamment un épisode de sa vie où elle a euthanasié son chien de chasse « Cricket », jugé « indressable ». Cette anecdote, destinée à illustrer sa capacité à prendre des décisions difficiles, avait suscité de vives réactions. Dans la dernière ligne droite de l’élection présidentielle, Les Républicains s’étaient ensuite positionnés contre l’euthanasie de l’écureuil Peanut, star des réseaux sociaux.