Ce samedi 26 octobre 2024, lors d’un meeting à Novi, Michigan, l’ancien président Donald Trump a renouvelé ses attaques contre Kamala Harris, l’accusant de ne pas vouloir stopper les conflits en cours, notamment au Moyen-Orient. Dans un État-clé où les électeurs arabes et musulmans sont nombreux, Trump a cherché à rallier ces communautés en exprimant son opposition à la politique actuelle de soutien militaire à Israël, tout en prônant une fin rapide des guerres.
En accueillant plusieurs responsables musulmans sur scène, Trump s’est montré comme le candidat de la paix, une image que ses alliés souhaitent cultiver auprès des électeurs anti-guerre. L’imam Belal Alzuhairi, l’un des leaders présents, a affirmé : « Nous, en tant que musulmans, soutenons Donald Trump parce qu’il promet la paix, pas la guerre. »
Des critiques envers Harris et le soutien de figures influentes
Lors de son discours, Trump a critiqué la vice-présidente Kamala Harris pour ses prises de position sur le conflit à Gaza. Harris, qui a récemment demandé un cessez-le-feu et soutient une solution à deux États, subit la pression d’activistes pro-palestiniens et anti-guerre. La candidate démocrate a appelé à une fin rapide du conflit et au retour des otages, mais elle reste en ligne avec les positions de l’administration Biden, ce qui lui vaut des critiques de la part de Trump et de ses alliés.
Trump a également reproché à Harris de s’associer à Liz Cheney, ancienne représentante du Wyoming, et à son père, l’ex-vice-président Dick Cheney, l’un des architectes de l’invasion américaine en Irak. Il utilise cette association pour souligner les liens de Harris avec ceux qu’il qualifie de fauteurs de guerre.
Des électeurs musulmans séduits par Trump ?
Trump espère capter le soutien des électeurs arabes et musulmans déçus par les politiques de l’administration actuelle. Il a insisté sur le fait que ces électeurs veulent « mettre fin aux guerres sans fin » et retrouver la paix au Moyen-Orient. Selon lui, cette volonté de paix rassemble non seulement les musulmans, mais aussi « les juifs, les catholiques, les évangéliques, les mormons » dans une coalition inédite.
Ce ralliement intervient après des critiques répétées de Trump contre Harris et Biden, les accusant de mal gérer les relations internationales et de prolonger des conflits inutiles.
