Ce samedi 26 octobre 2024, à Kalamazoo, dans le sud-ouest du Michigan, Kamala Harris a fait campagne aux côtés de Michelle Obama, dans un État-clé pour l’élection présidentielle américaine, axant une nouvelle fois leur discours sur l’avortement et ciblant Trump.
Les sympathisants démocrates, rassemblés en nombre pour ce meeting, ont exprimé des sentiments mêlés de confiance et de crainte alors que les derniers sondages montrent une compétition serrée entre Harris et l’ancien président républicain Donald Trump. La vice-présidente doit impérativement remporter cet État pour espérer succéder à Joe Biden.
Michelle Obama, ancienne première dame et figure influente au sein du Parti démocrate, a prononcé un discours musclé à l’égard de Donald Trump, évoquant « son déclin mental, son passé de criminel condamné, ses abus sexuels ».
Elle a souligné les enjeux des droits des femmes, fragilisés par les décisions récentes de la Cour suprême, notamment l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, qui a conduit à des interdictions de l’avortement dans plusieurs États.
« Tous mes espoirs concernant Kamala s’accompagnent également d’une véritable peur pour notre pays, pour nos enfants », a déclaré Michelle Obama, s’adressant particulièrement aux électeurs masculins, les exhortant à prendre au sérieux les enjeux pour leurs familles, alors que rarement une émission n’aura autant clivé les deux genres, les femmes se rangeant derrière Harris, les hommes derrière Trump, pour résumer.
Une élection déterminante pour l’avenir des États-Unis
Alors que les partisans de Harris expriment à la fois espoir et effroi face à cette élection cruciale, alors que les deux candidats sont au coude à coude, mais que Trump semble sur une meilleur dynamique, Kamala Harris et Michelle Obama ont réitéré l’importance de ce vote pour restaurer un système politique apaisé et protéger les droits fondamentaux. L’ancienne première dame a appelé à un engagement fort pour défendre les valeurs démocratiques, face à un adversaire perçu comme une menace pour l’unité et la stabilité du pays. Kamala Harris a même semblé perdre son calme, alors que Trump, lui aussi en meeting dans le Michigan, a été soutenu par des dirigeants importants de la communauté musulmane.
