Steve Witkoff, représentant spécial du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump, doit s’entretenir ce mardi à Moscou avec Vladimir Poutine pour explorer une issue diplomatique à la guerre en Ukraine. Washington affirme aborder cette séquence avec un « très grand optimisme », tandis que Jared Kushner, gendre de Trump, participera à la rencontre organisée au Kremlin.

Une nouvelle phase diplomatique s’ouvre autour de la guerre en Ukraine. Ce mardi, l’émissaire américain Steve Witkoff est attendu au Kremlin pour une rencontre directe avec Vladimir Poutine, dans l’espoir d’esquisser un accord susceptible de mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis plus de trois ans. L’initiative, portée par le président américain et son entourage rapproché, intervient alors que les signaux politiques demeurent contradictoires à Moscou.

À Washington, la Maison-Blanche a affiché un optimisme prudent mais réel. Karoline Leavitt, sa porte-parole, a assuré lundi que Trump et son équipe avaient « travaillé très dur sur ce dossier » et qu’ils souhaitaient « sincèrement voir cette guerre prendre fin ».

La rencontre de Moscou prend par ailleurs une dimension supplémentaire avec la participation annoncée de Jared Kushner. Le gendre de Donald Trump, actif dans plusieurs initiatives diplomatiques non officielles depuis des années, accompagnera Steve Witkoff dans l’entretien avec Vladimir Poutine. Selon Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, la réunion débutera « après 17 h » à Moscou, soit 15 h en France. Une configuration qui donne à cette médiation une coloration singulière, à mi-chemin entre diplomatie formelle et influence personnelle, comme si la politique étrangère se tissait aussi dans les interstices du pouvoir.

Du côté russe, les autorités n’ont laissé filtrer que le strict minimum, confirmant la rencontre mais sans évoquer sa portée éventuelle. En coulisses, les diplomates espèrent toutefois que la présence d’un intermédiaire perçu comme proche de Donald Trump facilite des discussions que la diplomatie traditionnelle peine à faire avancer.

Sources :

20 Minutes, Agence France-Presse (AFP)