La « coalition des volontaires », réunissant 31 pays et les institutions européennes, s’était réunit dimanche avant le sommet prévu aux Etats-unis. Elle se réunit de nouveau ce mardi sous la co-présidence d’Emmanuel Macron et Keir Starmer pour définir les garanties de sécurité de l’Ukraine et accroître la pression sur Moscou. Avant cet nouvelle réunion, les dirigeants européens insistent sur l’ampleur de la tâche et la nécessité d’une unité sans faille.
En pleine intensification diplomatique autour de la guerre en Ukraine, les dirigeants européens ont tenu à rappeler l’urgence de la mobilisation avant la réunion de la « coalition des volontaires ». Créée en mars 2025 à l’initiative d’Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer, cette alliance regroupe 31 pays, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède, l’Espagne et les États baltes. La Turquie et le Canada en font également partie, tout comme l’Union européenne et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Avant la réunion de ce mardi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté aux chefs des groupes politiques européens un compte rendu des discussions menées la veille à Washington avec Volodymyr Zelensky, Donald Trump et plusieurs dirigeants européens. « Un travail important nous attend dans les jours et les semaines à venir », a insisté Simon Harris, vice-premier ministre irlandais, dans un message publié sur X.
Même son de cloche du côté de la Suède, où le Premier ministre Ulf Kristersson a rappelé que « la pression sur la Russie doit augmenter », soulignant que son pays, cinquième contributeur en aide à l’Ukraine, est directement concerné par l’issue du conflit. « Nous savons que l’avenir de la guerre aura un impact sur notre sécurité ici en Suède », a-t-il affirmé.
La réunion de la coalition, actuellement organisée en visioconférence, doit poser les bases des garanties de sécurité promises à Kiev. Les discussions devraient notamment porter sur le soutien militaire et économique à long terme, la coordination entre alliés et la mise en place de mesures dissuasives face à Moscou. Dans un contexte où Vladimir Poutine laisse entrevoir une ouverture vers de futures discussions avec Volodymyr Zelensky, les Européens veulent afficher un front uni et crédible.
