La bataille autour du lieu de la future rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky commence déjà. Selon des sources proches du dossier citées mardi 19 août par l’AFP, le président russe a profité d’un appel téléphonique avec Donald Trump pour proposer que l’entretien se tienne… à Moscou. Une option immédiatement rejetée par son homologue ukrainien, présent alors à la Maison Blanche aux côtés de dirigeants européens.
« Poutine a mentionné Moscou », a confié une source, précisant que le président Zelensky avait répondu sans détour : « non ».
Une rencontre dans les deux semaines
Cet échange intervient alors qu’un calendrier semble enfin se dessiner. Vladimir Poutine a accepté, lors de son échange avec Donald Trump, le principe d’une rencontre bilatérale avec le président ukrainien, d’ici deux semaines. Volodymyr Zelensky a confirmé lundi qu’il était « prêt » à cette entrevue, la première depuis 2019.
Donald Trump a assuré, sur son réseau Truth Social, qu’il allait « commencer les préparatifs » pour cette rencontre. Le président américain, redevenu acteur central des discussions, a aussi annoncé qu’elle serait suivie d’une réunion trilatérale avec lui-même, dans l’objectif affiché de mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de trois ans et demi.
Les conditions posées par Moscou
Alors que Kiev insiste sur des garanties de sécurité robustes pour son territoire, Moscou rappelle de son côté que tout accord de paix devra prendre en compte sa propre sécurité ainsi que celle des populations russophones en Ukraine.