Seth Gueko a récemment pris la parole pour défendre le morceau « No Pasaran », une chanson engagée contre l’extrême droite, créée en collaboration avec 19 autres artistes. Ce titre, qui a suscité une vive polémique, est au cœur d’un débat intense sur la scène musicale et politique.
Dans une interview accordée à France Info, Seth Gueko a expliqué le but et le message de la chanson. Le rappeur d’origine italienne et russe a souligné la nécessité de paroles fortes et percutantes pour aborder des sujets aussi sensibles : « C’est un morceau multigénérationnel ! Des fois, il faut des mots chocs, des électrochocs. Aujourd’hui, les jeunes sont un peu plus virulents et vivent le truc autrement. »
Réponse aux critiques
Le rappeur a également répondu aux critiques accusant la chanson de propager la haine. Il a tourné en dérision l’ironie de voir des personnes aux idées racistes accuser la chanson de semer la division, alors que selon lui, ce sont ces mêmes idéologies qui prônent la division : « Je ne subis, par exemple, pas les contrôles au faciès autant qu’un petit rebeu ou un petit renoi. »
Une prise de position cohérente
Le rappeur est également revenu sur les commentaires d’un fan qui se dit déçu de son engagement contre le RN. « C’est surprenant de me dire qu’il y a des types qui me suivaient sur les réseaux sociaux, qui ont dû me trouver sympa, mais qui n’ont jamais écouté mes textes. On est dans la culture du vide ! »
Pour Seth Gueko, son engagement politique n’est pas une nouveauté. Il souligne qu’il est le dernier du fraterie de chasseurs de skins » qu’il a « grandi avec les punks, l’anarchie ». « Je ne sais pas ce qu’ils attendaient d’un mec qui a un tatouage Berrurier moi. » Il a rappelé que son message a toujours été clair et constant : « Ce sont mes paroles depuis toujours ».
Un message ancré dans son ADN
Le rappeur a conclu en affirmant que le message de « No Pasaran » est profondément ancré dans son identité et celle des quartiers populaires : « No pasarán est imprimé dans mon ADN. Pour moi, pour les quartiers, Jean-Marie Le Pen, c’était le diable pour les minorités, pour les juifs, pour les Français aux origines diverses. »
Seth Gueko, par ses déclarations, réaffirme son engagement contre l’extrême droite et défend la nécessité de continuer à dénoncer les injustices et les discriminations.