Le prix d’interprétation féminine a été remis ce samedi 25 mai, à toute l’équipe de comédiennes du long métrage «Emilia Pérez» de Jacques Audiard, dont l’actrice espagnole transgenre Karla Sofía Gascón. Cette nomination témoigne une fois de plus que la question de la tanisdentité est au coeur de l’agenda mondial.
Ce prix, partagé avec ses co-starsSelena Gomez et Zoe Saldaña, a été décerné pour l’ensemble des interprétations féminines du film »Emilia Pérez ». Karla Sofía Gascón, âgée de 52 ans, a incarné le personnage principal d’Emilia Pérez. Lors de la cérémonie de clôture, Gascón a prononcé un discours au cours duquel iel a exprimé sa gratitude envers le réalisateur Jacques Audiard, qu’elle a qualifié de « meilleur réalisateur du monde », mais aussi l’ensemble de l’équipe du film.
Gascón a également profité de cette tribune pour adresser un message à la communauté transgenre et à ceux qui leur ont causé du tort. « À toutes les personnes trans, qui ont tant souffert, je veux que finalement ces personnes arrivent à croire qu’il est possible de changer pour mieux, alors vous tous qui nous avez tant fait souffrir, il est temps aussi de changer, » a-t-elle affirmé, appelant à un changement de mentalité et à une plus grande acceptation.
Le film « Emilia Pérez » raconte l’histoire de Rita, une avocate surqualifiée et surexploitée, qui trouve une chance de changer de vie en aidant le chef de cartel Manitas à réaliser son rêve secret de devenir la femme qu’il a toujours souhaité être. Karla Sofía Gascón interprète le personnage d’Emilia avant et après sa transition,.
En plus du prix de l’interprétation féminine, « Emilia Pérez » a également reçu le Prix du jury. Jacques Audiard, lors de son discours de remerciement, a exprimé sa gratitude envers ses actrices, les qualifiant de « raison de tourner chaque jour. »
Karla Sofía Gascón, née Carlos Gascón à Madrid en 1972, a annoncé sa transition de genre en 2018. Elle s’est fait connaître grâce à des séries télévisées et a remporté son premier rôle important dans « El Águila de Fuego. » En 2013, elle a joué dans le succès cinématographique mexicain « Nosotros los Nobles, » qui a battu des records d’entrées.
Sur Instagram, Karla Sofía Gascón a exprimé sa fierté d’être une femme trans au Festival de Cannes et de pouvoir rendre visible la transidentité au cinéma, un domaine où elle est encore trop peu représentée.
La question trans au coeur des débats
Après la victoire de l’artiste non binaire Nemo et la nomination de la drag-queen française, Minima Gesté, qui soutient la communauté trans, pour porter la flamme olympique le 14 juillet lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, la nomination de Karla Sofia Gascon, témoigne que la question trans est bien au coeur de l’agenda mondial.
Aux Etats-unis, la question trans fait également débat. Au milieu du débat en cours sur la législation du Missouri concernant les procédures transgenres pour les mineurs, l’American Civil Liberties Union (ACLU) une association de Défense des droits humains s’est retrouvée au cœur de la controverse pour ses actions contre la lanceuse d’alerte Jamie Reed. Reed, ancienne employée d’une « clinique transgenre », marié à une personne trans, a attiré l’attention en exposant des procédures préoccupantes sur des enfants à l’hôpital pour enfants de St. Louis. Le ciblage de Reed par l’ACLU a soulevé des questions sur les priorités de l’organisation concernant les droits individuels et la protection des lanceurs d’alerte dans des contextes sensibles. D’autant plus que L’ACLU emploie le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jay Stanley, et a employé Laleh Ispahani, qui est désormais directrice général aux États-Unis de l’Open Society Foundation du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Georges Soros.
Elon Musk, préoccupé par la baisse de la natalité mondial, avait évoqué sur son réseau social la lutte entre les « humanistes » et les « extinctionnistes », qui promeuvent tout ce qui peut limiter la baisse de la natalité mondial. Il accuse notamment le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, de diffuser un « virus woke » néfaste pour la civilisation via sa fondation Open Society, membre du FEM.