Lors de son allocution télévisée de mercredi, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron a validé l’idée d’une économie de guerre, une notion défendue par le ministre de l’Économie, Éric Lombard. Face aux tensions internationales croissantes et aux défis stratégiques, cette approche marque un changement majeur dans la politique de Défense nationale. L’objectif affiché : accroître les capacités militaires du pays et assurer une autonomie stratégique face aux nouvelles menaces.Mais cette idée suscite de nombreuses critiques, à commencer par celle du rappeur Akhenaton.
Si l’annonce a été accueillie favorablement par certains experts en géopolitique, elle suscite aussi de vives critiques. L’économie de guerre implique une réorientation des ressources publiques vers l’industrie militaire, ce qui pourrait se traduire par une augmentation des prélèvements fiscaux, des réquisitions et des restrictions budgétaires sur d’autres secteurs comme la santé et l’éducation.
Akhenaton s’indigne : « Une économie au service des marchands d’armes »
Parmi les voix contestataires, le rappeur Akhenaton a réagi avec virulence sur Twitter (X), dénonçant une politique qui, selon lui, profite aux élites et aux industriels de l’armement :
**« Économie de guerre » traduction : prendre la thune dans les poches des pauvres et des classes moyennes pour la donner aux marchands de canons et tous les ultra riches de leur clique. »
« Économie de guerre » traduction: prendre la thune dans les poches des pauvres et des classes moyennes pour la donner aux marchands de canons et tous les ultra riches de leur clique.
Habitué à prendre position sur les questions sociopolitiques, le leader du groupe IAM met ici en lumière les inégalités économiques accrues par cette décision. Pour lui, ce virage ne serait qu’une nouvelle manœuvre pour enrichir les grandes industries de défense, aux dépens des citoyens les plus précaires.
Une mesure qui fait débat
Alors que l’inflation pèse déjà sur les ménages français, de nombreux économistes craignent que ce modèle ne se traduise par une augmentation des impôts, une ponction de l’épargne et un affaiblissement du pouvoir d’achat. Les critiques s’interrogent également sur la finalité de cette montée en puissance militaire : la France est-elle réellement sous une menace imminente nécessitant un tel bouleversement économique ?
Vers une mobilisation populaire ?
Les propos d’Akhenaton reflètent un sentiment croissant d’inquiétude au sein de la population. Cette décision pourrait raviver les tensions sociales et relancer les mouvements de contestation. Avec une opinion publique divisée, le gouvernement devra justifier cette orientation budgétaire tout en évitant de creuser davantage les inégalités.