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Éric Berlivet. Photo : @Gilles Charles.

Roche-la-Molière : Eric Berlivet grand chantre de la lutte contre la violence à l’égard des élus

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Alors qu’un texte prévoyant une prise en charge des frais de justice par l’État et une aide psychologique pour les élus ayant subi des violences, « La Dépêche », revient sur l’histoire d’Éric Berlivet, maire Horizons de Roche-la-Molière qui a été victime d’une agression en 2014 et est devenu le grand chantre de la lutte contre la violence à l’égard des élus, dénonçant notamment les messages haineux sur les réseaux sociaux.

En 2014, peu après son élection en tant que maire, Éric Berlivet fait une découverte choquante en déposant ses enfants à l’école : les freins de son véhicule ont été délibérément sabotés.

Dans les colonnes de La Dépêche, qui appartient à Jean-Michel Baylet, franc-maçon et ancien président du Parti radical de gauche qui a été ministre de l’aménagement du territoire du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Manuel Valls, Berlivet qui dépose plainte à chaque aggression d’élus décrit dix ans plus tard, « une réalité très tendue sur le terrain » et le découragement de ses pairs. Selon lui, la crise sanitaire a entrainé « une croissance exponentielle de l’impulsivité, de la non-patience, du non-respect des règles et des lois » contre les élus.

Pour le maire Horizons, le parti fondé par le Young leader de la Fondation France-Amérique, Edouard Philippe, le texte ne va pas assez loins et propose des « mesurettes ». Il est sceptique quant à leurs modalités concrètes d’application. Berlivet soulève des préoccupations concernant l’assurance des élus, notant qu’il a lui-même eu du mal à obtenir une indemnisation pour les dommages subis. De plus, il estime que l’aide psychologique devrait également être étendue aux familles des conseillers municipaux, qui sont souvent affectées par les attaques contre leurs proches.

Les élus peuvent être tenus au courant de l’avancée de l’enquête depuis le 24 janvier 2023, et il est également plus simple pour eux de se porter partie civile. Le champ des violences qui sont désormais plus insidieuses a également été élargi aux divulgations de numéros de téléphone et aux dégradations matérielles comme les murs tagués, mais selon Eric Berlivet, qui s’est engagé dans la réserve de la police municipale dans sa commune et a été auditionné par l’Assemblée nationale, « sur le statut d’élu, sa protection et son accompagnement », cela ne suffit pas. Le maire souligne que « Les réseaux sociaux peuvent être très violents aujourd’hui ».

Éric Berlivet insiste sur la nécessité d’une véritable réforme, notamment en matière de formation des élus. Il propose de généraliser une formation initiale auprès des forces de l’ordre, afin de mieux préparer les élus à faire face aux défis de sécurité.

En outre, Éric Berlivet soutient l’idée d’aligner les sanctions contre les agresseurs d’élus locaux sur celles appliquées aux agresseurs de personnes dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.

Enfin, il souligne le besoin d’une meilleure incitation financière pour les conseillers municipaux, afin de compenser les risques et les responsabilités qu’ils assument. Sans cela, il craint que les générations futures ne soient découragées de s’engager dans la vie politique locale.

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