L’humoriste Guillaume Meurice, licencié de France Inter, a décidé de tourner cette situation à son avantage en organisant un pot de départ ce vendredi 21 juin à Paris. Annonçant son éviction sur Instagram, Meurice a invité ses fans à une fête ouverte à tous, avec une participation libre au profit de Médecins du Monde.
Malgré son licenciement, Guillaume Meurice ne se laisse pas abattre. Dans son message sur Instagram, il a plaisanté en invitant ses followers à participer à son pot de départ, promettant une ambiance conviviale et solidaire. Il a précisé que l’entrée serait libre mais a suggéré une participation financière pour soutenir Médecins du Monde.
Meurice a initialement souhaité organiser son évènement dans un bar, mais les contraintes logistiques l’ont conduit à choisir un autre lieu, situé au 101 quai Jacques Chirac, avec une capacité limitée à 400 personnes. Il a décidé de réserver une partie des places pour ses amis et anciens collègues, afin de marquer la fin de cette période par une grande fête.
Guillaume Meurice a confié à L’Humanité, qu’il a été touché par les nombreux messages de soutien de la part de ses auditeurs et collègues de l’émission Grand Dimanche Soir. Il a exprimé sa gratitude, soulignant que ce soutien ne concernait pas uniquement sa personne, mais également le service public et les inquiétudes concernant les récentes coupes budgétaires. L’humoriste a déploré la réduction de l’espace dédié à la satire politique.
Le licenciement de Guillaume Meurice par Radio France a déclenché des démissions au sein de l’équipe de France Inter. Aymeric Lompret, son collègue du Grand Dimanche Soir, a annoncé son départ de manière ironique sur Instagram, et Giedrė Barauskaitė a également démissionné, exprimant son soutien à Meurice et remerciant Charline Vanhoenacker pour la liberté offerte dans son émission. Ce licenciement, motivé par une « faute grave », après qu’il ai qualifié le premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahou, de « nazi sans prépuce », a suscité une vive réaction parmi les collègues de Meurice et les auditeurs, marquant une période de tension et d’incertitude à France Inter.