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Pascal Praud. Image : Capture d'écran CNEWS.

Reconnaissance de la Palestine : Pascal Praud accuse Emmanuel Macron de « fracturer la France »

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À la tribune de l’ONU, Emmanuel Macron doit annoncer ce soir la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France. Une décision qualifiée d’historique mais jugée « totalement inopportune » par Pascal Praud, qui a consacré son édito du jour à cette annonce controversée.

Pour le journaliste, ce geste présidentiel pose plusieurs problèmes. Il rappelle que la Palestine n’a ni gouvernement constitué ni frontières délimitées et que l’Autorité palestinienne ne peut pas être considérée comme un interlocuteur fiable. Il souligne également que le chef de l’État avait conditionné cette reconnaissance à la libération des otages français et israéliens encore retenus par le Hamas. « Emmanuel Macron reconnaîtra ce soir l’État de Palestine alors que 48 otages meurent dans les tunnels du Hamas », dénonce Pascal Praud.

L’éditorialiste estime que ce choix diplomatique risque de diviser davantage la société française, déjà fracturée. Dans un contexte de hausse des actes antisémites, les communautés juives de France expriment leur inquiétude. La décision tombe en outre le jour de Roch Hachana, le Nouvel An juif, ce qui risque, selon lui, d’accentuer le malaise. « Cette reconnaissance fracture un peu plus un pays qui n’avait pas besoin de ça », insiste Pascal Praud.

Sur le plan politique, la droite critique vivement cette annonce tandis que Jean-Luc Mélenchon et la gauche applaudissent, souligne-t-il. Pascal Praud voit dans cette séquence une nouvelle démonstration de la méthode Macron, qu’il accuse de diviser, cliver et provoquer, là où ses prédécesseurs cherchaient à rassembler.

Selon lui, De Gaulle avait su éviter la guerre civile après la Libération, François Mitterrand avait fait campagne sur le thème de « la France unie » et même Nicolas Sarkozy avait pratiqué « l’ouverture ». À l’inverse, Emmanuel Macron, restera comme un président qui, loin de créer de l’unité, fracture encore davantage la nation, regrette le journaliste de CNEWS.

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