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Judith Perrignon. Image : Capture d'écran France 5.

Charlie Kirk : Judith Perrignon compare sur France 5 ses obsèques à des « rassemblements nazis »

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Lors de l’émission C politique sur France 5, la journaliste Judith Perrignon a suscité un vif tollé en assimilant les funérailles de Charlie Kirk, qui ont réuni plus de 60 000 personnes en Arizona, à des meetings nazis des années 1930.

Les obsèques de Charlie Kirk, figure montante de la droite conservatrice américaine assassinée le 10 septembre à l’âge de 31 ans, continuent de provoquer de fortes réactions, bien au-delà des États-Unis. Alors que plus de 60 000 personnes se rassemblaient au State Farm Stadium de Glendale, en Arizona, et que plus de 100 millions de spectateurs suivaient la cérémonie en ligne selon Turning Point USA, c’est en France qu’une sortie médiatique a choqué.

Dimanche 21 septembre, sur le plateau de C politique (France 5), Thomas Snégaroff diffusait des images du rassemblement en hommage à l’influenceur. À la vue de la foule, il interrogeait son invitée Judith Perrignon, essayiste et ancienne journaliste à Libération, sur ce qu’aurait pensé Franklin Roosevelt d’une telle mobilisation. La réponse a déclenché un séisme : « J’ai pensé à ces rassemblements nazis qu’il y avait aux États-Unis dans les années 30. Il y avait de grands rassemblements », a-t-elle affirmé, citant en particulier le meeting organisé au Madison Square Garden en 1939 par le German American Bund, une organisation pro-nazie américaine.

Perrignon a poursuivi en soulignant la permanence du suprémacisme blanc aux États-Unis, affirmant qu’il était historiquement lié à la pensée raciale d’Adolf Hitler. « Le suprémacisme blanc américain est complètement connecté à la pensée raciale d’Hitler. Et tout ça est très lié. Et ces images-là me renvoient à ces rassemblements des années 30. […] La connexion elle est toujours là. »

Cette comparaison entre un hommage religieux et politique à un militant conservateur et les rassemblements nazis a immédiatement déclenché un flot de critiques, notamment sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes et observateurs ont dénoncé un parallèle jugé « indécent » et « caricatural », alors même que Charlie Kirk, fondateur du mouvement Turning Point USA, était décrit par ses partisans comme un défenseur acharné de la liberté d’expression et de la famille chrétienne.

Aux États-Unis, l’assassinat de Charlie Kirk par Tyler Robinson continue de défrayer la chronique. Présenté par ses soutiens comme un militant « d’extrême gauche », Robinson aurait utilisé un fusil dont les munitions portaient des inscriptions antifascistes et transgenres. L’affaire a aussitôt été politisée : Donald Trump a dénoncé la mouvance antifa, qu’il a qualifiée de « malade et dangereuse », allant jusqu’à réclamer son inscription comme organisation terroriste.

La controverse française, elle, s’ajoute au climat explosif qui entoure déjà ce drame. En assimilant un rassemblement funéraire à une mise en scène totalitaire, Judith Perrignon a déclenché une nouvelle vague de débats sur la perception, en Europe, de la droite américaine et de ses codes symboliques.

S’il est vrai que les nazis ont organisé des évènements aux Etats-Unis et que les discours de certaines personnalités politiques ou membre de sociétés secrètes américains peuvent parfois rappeler cette idéologie, que dire de la personne qui a tiré une balle dans la tête d’un jeune père de famille, car il ne partageait pas le même point de vue ?

Toujours est-il que malgré le pardon accordé par Erika Kirkà l’assassassin de son mari, sa mort ne présage rien de bon de l’autre coté de l’atlantique et au niveau global alors que les jésuites et les évangélistes pourraient être tentés de réagir de façon décomplexée.

Sources : JDD, France TV

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