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Emmanuel Macron. Image : Capture d'écran.

Paris : Emmanuel Macron estime que Notre-Dame est « plus belle qu’avant »

La cathédrale Notre-Dame de Paris, joyau de l’architecture gothique et symbole universel, a révélé ce vendredi 29 novembre son « éclat retrouvé », selon les mots du président français, cinq ans après l’incendie dévastateur d’avril 2019. Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, a profité de cette ultime visite de chantier pour rendre hommage aux artisans, ingénieurs et mécènes ayant contribué à cette restauration historique, qui laisse place à quelques nouveautés à la symbolique discutable.

Entamée immédiatement après l’incendie, la reconstruction de Notre-Dame a mobilisé plus de 250 entreprises et 850 millions d’euros de dons. Après les dons Français, ce sont les américains qui ont le plus contribués par l’intermédiaire notamment de grandes fondations américaines, comme la Starr Foundation fondée par Cornelius Van de Star à l’origine du groupe d’assurance AIG, membre du Forum économique mondial ou la Marie-Josee and Henry Kravis Foundation, fondée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Henry R. Kravis, qui s’est rendu aux réunions du groupe Bilderberg vingt fois entre 1992 et 2019. Ces deux fondations ant chacune versé 10 millions de dollars.

Ce chantier titanesque, qui a duré 2 055 jours, a nécessité des compétences d’exception, de la ferronnerie d’art aux vitraux, en passant par les charpentes et les fresques.

La visite du couple présidentiel 

Accompagné de Brigitte Macron, de la maire de Paris et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Anne Hidalgo, de la ministre de la Culture Rachida Dati et de nombreux acteurs du projet, le président a déambulé entre les charpentes, le chœur et la nef, s’émerveillant devant une cathédrale « réparée, réinventée et rebâtie ». Le préfet de Police, Laurent Nunez et la contributrice du FEM, ValériPécresse, étaient également présents.

C’est toutefois, l’archevêque, Laurent Ulrich, nommé en 2022 par le Pape François, lui aussi contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, qui est entrée en premier dans les lieux. L’ancien archevêque de Lille qui était proche de Marine Aubry, tutoie carrément le président.

Le chef de l’Etat a toutefois clôturé l’évènement remerciant « toutes celles et ceux qui ont participé au chantier du Siècle ».

Dans les colonnes du Huffpost, François Icher, historien spécialiste du compagnonnage et des chantiers cathédraux, explique d’ailleurs comment beaucoup d’artisans, ont apposé un symbole, un court message ou une signature, sur une pierre ou un morceau de bois, comme le faisaient avant eux les bâtisseurs de cathédrales. Icher, raconte aussi comment Macron a « symboliquement terminé la gravure du nom du général Jean-Louis Georgelin, qui a supervisé le chantier de reconstruction de la cathédrale » et qui était membre du club Le Siècle, fondé par des Franc-maçons, « jusqu’à sa mort à l’été 2023, sur la nouvelle flèche de Notre-Dame ». Le président de la République lui a d’ailleurs rendu hommage à la fin de cette cérémonie. Il a plus globalement remercié tous les « les alchimistes du chantier ». « Vous avez transformer le charbon en bois. »

Une cathédrale plus belle qu’avant ? 

De l’or, on en retrouve un peu partout dans la cathédrale, même si ce qui frappe d’emblée c’est l’esthétisme minimaliste et surtout la clarté des lieux avec la couleur des pierres, plus claires, accentuée par un nouvel éclairage. Celui-ci a d’ailleurs été critiqué par des chrétiens regrettant que les bougies ne puissent plus éclairer et qu’il ne sera plus possible de prier dans cette ambiance digne d’un musée, mais pas d’un église.

Dans un document distribué aux médias, avant l’évènement, le président affirmait que Notre-Dame est « Plus belle encore qu’avant, dans l’éclat retrouvé de la blondeur des pierres et de la couleur des chapelles ».

Dans les chapelles restaurées qui seront renommées au nom de personnages de l’ancien testament, les visiteurs retrouveront des couleurs éclatantes. Ils pourront également retrouver la chapelle Saint-Marcel, ou des chefs-d’œuvre tels que le « Vœu de Louis XIII ». Le grand orgue, minutieusement remis en état, trône de nouveau dans toute sa majesté, tandis que la rosace emblématique illumine l’édifice de ses nuances délicates. Certains vitraux ont été démontés et restaurés, par plusieurs ateliers et artisans, comme le Vitrail Saint-Georges, situé à Saint-Genis-les-Ollières, Flavie Serrière Vincent-Petit, présentée par nos confrères du Figaro comme une « alchimiste » des vitraux et spécialiste des nanotechnologies, qui a travaillé pour le bijoutier, Tiffany and Co, actuellement proprieté de LVMH, membre du Forum économique mondial.

Le président avec l’accord de Laurent Ulrich avait d’ailleurs voulu remplacé les vitraux de Violets le duc, dont le père était Franc-Maçon, pour les remplacer par des vitraux contemporains, alors que la plupart étaient en bon état.

La statue de la Vierge à l’Enfant, dite Notre Dame de Paris ou Vierge du pilier, qui avait été miraculeusement retrouvée intact après l’incendie comme la plupart du mobilier patrimoniale de la cathédrale est quant à elle bien présente.

La flèche, la charpente, des éléments de la voûte, la fameuse charpente et d’autres éléments patrimoniaux avaient été détruits. La nouvelle charpente comprend aujourd’hui 2.000 pièces de bois issues d’à peu près 1.000 chênes qui viennent de la France entière.

Le mobilier en bronze imaginé par Guillaume Bardet 

Six tonnes de bronze ont été utilisées pour recréer le mobilier de la cathédrale tel que le baptistère, l’autel imaginé par le designer Guillaume Bardet, qui a été chois pour repenser le mobilier liturgique. Bardet a été interviewé à plusieurs reprises par « Le maillon de la chaine maçonnique », un média franc-maçon. Le bronze impliquant la fusion de deux métaux distincts, représente symboliquement la transformation et la transmutation. Dans de nombreuses traditions alchimiques, le bronze représentait l’union des forces opposées pour atteindre un équilibre parfait. Cette symbolique de transformation se manifeste également dans les anciennes cultures indiennes, où le bronze servait à fabriquer des statues de divinités, notamment Shiva, dont la face sombre est Rudra le terrible, dieu des animaux, de la mort et des orages. Ce dieu, associé à la destruction et à la régénération, est fréquemment représenté dans une danse cosmique, illustrant le cycle éternel de la création, de la destruction et de la renaissance.

On peut également souligné que l’alchimie fait partie des centres d’intérêt majeurs de la francmaçonnerie.

Le nouveau reliquaire conçu par Sylvain Dubuisson 

Un nouveau reliquaire contemporain, commandé par l’archevêque de Paris et conçu par le designer Sylvain Dubuisson, accueillera à partir du 13 décembre, la couronne d’épine, qui, selon la tradition chrétienne, fut posée sur la tête de Jésus pendant la Passion, juste avant sa crucifixion, mais aussi un clou qui a servi pour la crucifixion de Jésus et un morceau du bois de la croix. Suite à l’incendie, elle aurait passé la nuit dans le coffre de la maire de Paris. Le nouveau reliquaire marie le marbre de Carrare, le bois de cèdre et le verre.En son centre, une demi-sphère en acier inoxydable bleu, éclairée par fibre optique, est conçue pour abriter la couronne d’épine lors de certaines célébrations.

L’extérieur a également été modifié ou est en train de l’être. Si le « petit parvi »s est déjà livré et reste fidèle à sa configuration médiévale, même si le calcaire utilisé éclaire également son aspect, dès l’automne 2025, les abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris seront réaménagés pour valoriser son patrimoine et améliorer l’accueil des 15 millions de visiteurs annuels.

Une partie sera végétalisme avec le « grand parvis » transformé en « clairière » avec arbres, espaces ombragés et une lame d’eau rafraîchissante. L’ancien parking sous le parvis deviendra un espace de 3 000 m² accueillant librairie, café et accès à la crypte archéologique. Un grand parc des berges de 400 mètres reliant le chevet à la Seine avec 160 nouveaux arbres.

Ce projet, qui devrait être majoritairement achevé en 2028, vise à reconnecter les Parisiens à ce lieu emblématique, tout en respectant son patrimoine classé UNESCO.

Source : BFMTV, Le Figaro, Huffpost, Le Point.

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