Dans un entretien avec Sky News le 29 novembre 2024, le président ukrainien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelenskyy, a évoqué la possibilité d’un compromis stratégique : il accepterait des garanties de protection de l’OTAN limitées aux territoires actuellement contrôlés par Kiev, afin de mettre fin à la phase active de la guerre contre la Russie.
« Si nous voulons mettre fin à la phase chaude de la guerre, nous devons placer sous l’égide de l’Otan le territoire de l’Ukraine que nous contrôlons », a déclaré le président Zelensky à la chaîne britannique Sky News. « C’est ce que nous devons faire rapidement, et ensuite l’Ukraine pourra récupérer l’autre partie de son territoire par des voies diplomatiques », a-t-il ajouté.
Selon lui, placer ces régions sous l’égide de l’OTAN pourrait offrir une sécurité immédiate et permettre à l’Ukraine de récupérer ses terres restantes par des moyens diplomatiques. « Si nous voulons mettre fin à la phase chaude de la guerre, nous devons placer sous l’égide de l’OTAN le territoire de l’Ukraine que nous contrôlons », a-t-il déclaré.
Une diplomatie au cœur de la stratégie
Cette déclaration intervient alors que Zelensky prône une solution diplomatique pour mettre fin au conflit. Déjà le 16 novembre, dans une interview diffusée en Ukraine, il avait affirmé vouloir tout faire pour conclure la guerre d’ici 2025, tout en reconnaissant les difficultés sur le front Est. Il avait déjà proposer sa formule de paix en dix points à Davos 2023, mais celle-ci excluait la perte de territoire.
Les tensions avec Moscou
Le Kremlin continue de revendiquer un retrait ukrainien des territoires contrôlés par la Russie, soit environ 18 % de l’Ukraine, incluant la Crimée annexée en 2014 et les régions de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson. Parallèlement, Moscou intensifie ses attaques, notamment avec le déploiement du missile Orechnik, présenté comme une riposte à l’envoi d’armes occidentales en Ukraine.
Une adhésion partielle à l’OTAN ?
Zelensky insiste pour que l’ensemble de l’Ukraine bénéficie de l’adhésion à l’OTAN du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mark Rutte, à terme. Cependant, il semble prêt à accepter une protection restreinte dans un premier temps, à condition que des garanties soient fournies pour prévenir de nouvelles offensives russes. « Nous avons besoin de garanties que Poutine ne reviendra pas », a-t-il déclaré.
Soutien international renforcé
Face à l’escalade récente, Zelensky a multiplié les échanges avec des dirigeants occidentaux, notamment avec les contributeurs du FEM, Emmanuel Macron, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Antony Blinken, Young leader de la fondation France-Amérique, fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg.
L’administration Biden-Harris a accentué son soutien à Kiev après l’élection de Donald Trump, avec un transfert accru d’armes et l’autorisation d’attaques sur le territoire russe.
