Lors de son intervention sur CNews aujourd’hui, la macroniste et Young leader de la fondation France-Chine, Olivia Grégoire, a livré une critique acerbe contre le Rassemblement national (RN) et sa présidente Marine Le Pen. En pointant une possible alliance entre le RN et les Insoumis dans le cadre de la motion de censure contre le gouvernement, elle a déclaré : « À part la cravate, il n’y a pas grand-chose qui différencie le RN des Insoumis. »

Cette sortie, à la fois tranchante et provocatrice, vise à souligner ce qu’elle perçoit comme une convergence d’intérêts opportuniste entre ces deux forces politiques diamétralement opposées dans leur discours, mais alliées de circonstance.

Une alliance qualifiée d’irresponsable

Olivia Grégoire a fermement condamné l’idée que le RN puisse voter en faveur d’une motion de censure proposée par la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES), qualifiant cette alliance de contradiction flagrante avec les principes affichés par le RN :

« Comment un parti qui se dit régalien, qui prône la justice et la sécurité, peut-il soutenir une motion portée par l’extrême gauche ? »

Elle a rappelé que cette motion de censure inclut des éléments qu’elle considère comme insultants pour le RN, tout en critiquant Marine Le Pen pour son manque de constance dans ses positions :

« La Marine Le Pen du lundi n’est jamais la même que celle du mardi. »

Un appel à la responsabilité budgétaire

La secrétaire d’État a également insisté sur les conséquences économiques et sociales qu’impliquerait l’adoption de cette motion :

« Les deux tiers des aides à la trésorerie des agriculteurs ne seront pas versés, 18 millions de Français verront leurs impôts augmenter, et les revalorisations des salaires de nos forces de l’ordre et gendarmes passeront à la trappe. »

Elle a accusé le RN de mentir aux Français en promettant des mesures irréalistes, citant des propos récents de députés RN :

« Arrêtons de mentir. Le RN sait que ses propositions sont infaisables, mais préfère jouer sur les peurs et les frustrations. »

Une quête de respectabilité remise en question

Olivia Grégoire a aussi évoqué ce qu’elle décrit comme une stratégie de double discours au sein du RN, affirmant que le parti mène depuis des années une quête de crédibilité et de respectabilité, mais que ses actes contredisent cette ambition. En alignant ses votes sur ceux des Insoumis, le RN affaiblirait, selon elle, son positionnement prétendument régalien :

« Entre la façade médiatique et les coulisses, il y a deux Marine Le Pen. »

Une pique finale contre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon

Pour conclure, Olivia Grégoire a comparé les deux figures de l’opposition dans une phrase choc :

« À part la cravate, il n’y a pas grand-chose qui différencie le RN des Insoumis. »

Le socle commun a ajusté ses violons, puisque Bruno Retailleau a accusé, Marine Le Pen, de s’être alliée avec « l’extrême gauche, qui, il y a quelques jours, proposait d’abroger le délit d’apologie du terrorisme ? »