Lors d’un discours prononcé aujourd’hui à l’Assemblée nationale, Bruno Retailleau, chef de file des Républicains, a vivement critiqué Marine Le Pen et son parti pour leur prétendue alliance avec l’extrême gauche dans le cadre de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. Qualifiant cette union d’« improbable » et de « lamentable », Retailleau a dénoncé ce qu’il considère comme une trahison des convictions politiques.

Bruno Retailleau n’a pas mâché ses mots pour exprimer son désaccord avec Marine Le Pen :

« Comment pouvez-vous accepter de mêler vos voix à celles de l’extrême gauche ? Une extrême gauche qui, il y a quelques jours, proposait d’abroger le délit d’apologie du terrorisme ? »

Il a qualifié cette union de circonstance comme étant contraire à la politique basée sur les convictions, affirmant :

« La politique, ce sont les convictions, pas la tambouille politicienne. »

Une critique du positionnement de Marine Le Pen

Retailleau a mis en lumière ce qu’il considère comme une incohérence de la part du Rassemblement national. Pour lui, cette alliance temporaire avec l’extrême gauche représente une contradiction fondamentale avec les principes affichés par Marine Le Pen :

« C’est une démarche opportuniste qui nuit à la crédibilité politique et fragilise davantage notre démocratie. »

Un appel à la responsabilité politique

Au-delà des critiques, Bruno Retailleau a également averti sur les dangers de cette motion de censure pour la stabilité du pays. Il a rappelé que cette manœuvre risquait de plonger la France dans une situation économique et sociale encore plus complexe, tout en déplorant l’impact potentiel sur les citoyens les plus modestes.

Le soutien renouvelé à Michel Barnier

En conclusion, Retailleau a réitéré son soutien au Premier ministre Michel Barnier, soulignant sa volonté de défendre les Français face aux tentatives qu’il a qualifiées d’irresponsables :

« Nous combattrons jusqu’au bout pour les Français, aux côtés d’un Premier ministre qui fait preuve de respect et d’ouverture. »

Les politiques du socle commun continuent donc leur stratégie de s’opposer à l’extrême droite et ce qu’ils appellent l’extrême gauche. La macroniste, Olivia Grégoire a en effet déclaré sur Cnews, qu’ «à part la cravate, il n’y a pas grand-chose qui différence le RN des Insoumis ».