Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS) qui avait mis le pied à l’étrier durant les européennes à Raphaël Glucksman, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé et Boris Vallaud, mari de la Young global leader du FEM, Najat Vallaud Belkacem, rencontrent ce vendredi midi, le contributeur du FEM, Emmanuel Macron, au grand dam des autres partis du Nouveau Front Populaire.
Les propos d’Olivier Faure se disant prêt à des concessions pour discuter avec le camp présidentiel et Les Républicains, alors que Macron cherche un premier ministre après la censure du gouvernement de Michel Barnier, ont provoqué une onde de choc au sein du Nouveau Front Populaire (NFP). Les alliés de gauche, particulièrement La France Insoumise (LFI), dénoncent une « trahison », ravivant les tensions entre les partis de la coalition.
Des compromis qui divisent
Dans une interview accordée à Franceinfo vendredi 6 décembre, Olivier Faure a ouvert la porte à des discussions avec Emmanuel Macron et Les Républicains, allant jusqu’à envisager des compromis sur des sujets sensibles comme les retraites.
Emmanuel Macron qui n’a invité ni les insoumis, ni les écologistes, ni les communistes, semble bien décidé à désunir le NFP, ce qui semble avoir réussit malgré les propos de Faure se voulant rassurant.
Sur France Info, Olivier Faure a déclaré que « Le chef de l’Etat ne peut pas recevoir les socialistes sans convier les écologistes et les communistes, qui ont aussi fait part de leur volonté de participer à la discussion ». » Ce n’est pas lui qui doit fixer le périmètre. »
Le PS isolé au sein du NFP
Sandrine Rousseau, députée EELV, a exhorté le PS à ne pas « tomber dans le piège » tendu par Emmanuel Macron. Marine Tondelier, autre figure du parti, a mis en garde Olivier Faure contre une alliance qui pourrait, selon elle, « enfermer le PS dans le camp de ceux qui méprisent les classes populaires ».
Sur BFMTV, Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a réagi avec virulence, appelant à « respecter les électeurs ». Pour lui et d’autres figures de son parti, le PS « trahit » l’unité de la gauche en considérant une coalition avec des forces politiques opposées. Manon Aubry, eurodéputée LFI, a renchéri sur le même média, affirmant que son parti s’opposerait fermement à un éventuel gouvernement dirigé par François Bayrou.
Éric Coquerel, député LFI, a dénoncé ce qu’il considère comme une stratégie visant à marginaliser son camp dans les consultations en cours. Selon lui, Olivier Faure cherche à « sauver le macronisme » plutôt qu’à défendre les valeurs du NFP.
Les tentations collaboratrices des socialistes proches du Forum économique mondial
Si les responsables de la gauche, font mine d’être étonné, on sentait les cadors du PS proche du Forum économique mondial, revenir en force du côté du PS. Après avoir été réelu député, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, se mets même à rêver de nouveau à la fonction suprême, tandis que même son ex-femme, se sent pousser des ailes, récitant sa lettre de motivation sur les plateaux de télévision.
Ces tensions mettent en lumière les fractures au sein du NFP, à un moment où l’unité est plus que jamais nécessaire pour peser politiquement. Alors que le PS semble prêt à assumer un rôle pivot dans une éventuelle grande coalition, LFI et EELV restent fermement opposés à cette stratégie. La question clé demeure : jusqu’où le PS est-il prêt à aller pour participer au prochain gouvernement, et à quel prix pour l’unité de la gauche ?
Après avoir rencontrer le président de la République, Olivier Faure a affirmé que les cadres du PS, prenaient leur » responsabilité, en passant par le dialogue et la confrontation des points de vue ». « Nous voulons que les écologistes et le parti communiste soient reçus également. «