Le président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, s’est adressé aux Français depuis l’Elysée, après le rejet du budget de la Sécurité sociale et la censure historique du gouvernement de Michel Barnier. Dans un contexte politique tendu et un paysage international instable, Emmanuel Macron , plus déconnecté que jamais, a distribué les bons et les mauvais points. Il accuse notamment l’extrême gauche et l’extrême droite, d’avoir former un « front antirépublicain » pour censurer Michel Barnier.
Emmanuel Macron a rappelé les raisons qui l’ont conduit à dissoudre l’Assemblée nationale en juin dernier, suite à la montée en puissance des extrêmes lors des élections européennes. Il s’est lancé dans un début de mea culpa, expliquant que cette décision avait été incomprise, bien qu’elle était inévitable à ses yeux. Il s’est finalement, vanté d’avoir redonner la parole aux Français.
Il a toutefois refusé d’assumer la responsabilité du « front antirépublicain » ayant censuré le premier ministre, Michel Barnier, qui était, selon lui, un choix judicieux. Marine Le Pen a d’ores et déjà réagi en déclarant que la motion de censure n’était pas antirépublicaine, puisqu’elle était prévue par la constitution.
Macron a précisé qu’il irait bien au bout de son mandat en 2027. Il a dénoncé une stratégie des extrêmes visant à provoquer un chaos institutionnel dans l’unique but de préparer l’élection présidentielle, au mépris des préoccupations quotidiennes des Français. Sur X, il a même précisé qu’il ne pourra pas de représenter en 2027.
Le président a expliqué vouloir construire d’urgence un gouvernement d’un « d’intérêt général ». De quoi se demander qu’elle était l’objectif de ses gouvernements précédents.
Il affirme vouloir éviter une augmentation des impôts liée à l’inflation, protéger les services publics et soutenir les agriculteurs, les forces de l’ordre et les territoires ultramarins et enfin poursuivre les investissements dans les transitions technologiques et environnementales tout en préparant la France aux défis géopolitiques mondiaux.
Macron a annoncé la nomination imminente d’un nouveau Premier ministre chargé de former un gouvernement resserré, représentant un large arc politique ou, à défaut, non censurable. La priorité immédiate sera, selon lui, de faire adopter un budget temporaire garantissant la continuité des services publics en attendant un nouveau projet début 2025. Emmanuel Macron a annoncé qu’une « loi spéciale » serait examinée à l’Assemblée et au Sénat à la mi-décembre.
Sur le long terme, le président entend transformer ces 30 mois en une période d’action pour renforcer la compétitivité économique, la justice sociale et la souveraineté française, dans une Europe plus indépendante.
Macron a conclu son allocution en s’appuyant sur la réouverture de Notre-Dame de Paris, prévue ce samedi, symbole, selon lui, de résilience collective et de réussite face à l’adversité. Cette rénovation semble surtout avoir été l’occasion d’introduire des nouveautés comme le mobilier de la cathédrale. Ce mobilier liturgique a été réalisé en bronze, matière prisée par les alchimistes et les Franc-maçons.