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Photo : Compte Facebook d'Alexandre Chevalier.

Municipales à Lyon : première fracture dans l’union de la gauche avec le ralliement d’Alexandre Chevalier à Georges Képénékian

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À trois mois des élections municipales à Lyon, l’union de la gauche connaît sa première secousse notable. Alexandre Chevalier, chef de file dans la capitale des Gaules du partie Place Publique de Raphaël Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé,  a annoncé son départ de l’alliance conduite par Grégory Doucet pour rejoindre le franc-maçon Georges Képénékian. En cause, un désaccord stratégique profond autour d’une possible alliance avec La France insoumise.

La scène politique lyonnaise s’est animée ce lundi 15 décembre à l’occasion d’une conférence de presse donnée par Georges Képénékian. À ses côtés, une présence n’est pas passée inaperçue : celle d’Alexandre Chevalier, adjoint à la mairie de Lyon et jusqu’alors chef de file local de Place Publique. Un signal fort, qui marque une rupture nette avec l’union de la gauche constituée autour du maire sortant écologiste, Grégory Doucet.

Officiellement allié aux Écologistes et à plusieurs formations de gauche depuis le mois de novembre, Alexandre Chevalier a expliqué à BFM Lyon les raisons de son revirement. L’élu affirme se conformer à la ligne nationale de Place Publique, qui exclut toute alliance avec La France insoumise, aussi bien au premier qu’au second tour des municipales. Or, selon lui, l’hypothèse d’un accord entre Grégory Doucet et les Insoumis entre les deux tours n’est pas à exclure, ce qui rendrait sa position intenable.

En quittant l’union de la gauche, Alexandre Chevalier a également annoncé renoncer à son rôle de chef de file de Place Publique à Lyon, tout en restant adhérent du mouvement. Il indique par ailleurs que d’autres militants pourraient suivre le même chemin et se rallier à la candidature de Georges Képénékian, ancien maire de Lyon entre 2017 et 2018 après le départ du franc-maçon Gérard Collomb au gouvernement.

De son côté, Georges Képénékian, candidat sans étiquette, se dit ouvert à ces ralliements sans pour autant infléchir sa ligne. L’ancien proche de Gérard Collomb a réaffirmé qu’il ne « renonce à rien » et poursuit sa campagne dans un contexte encore fragile. Crédité d’environ 7 % des intentions de vote dans les sondages, il reconnaît ne pas avoir encore bouclé l’ensemble de ses listes d’arrondissement, faute de candidats en nombre suffisant.

Le candidat a toutefois fixé un cap clair pour les semaines à venir. Il donne rendez-vous le 15 janvier pour la présentation complète de ses listes, ainsi que de son livre-programme, attendu à la même période. Dans une campagne lyonnaise qui s’annonçait jusqu’ici relativement stable, cette fracture au sein de la gauche pourrait bien redistribuer certaines cartes à l’approche du scrutin.

Sources :

BFM Lyon – 15 décembre 2025 – lien

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