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Municipales 2026 : la réforme Paris-Lyon-Marseille recalée au Sénat

La réforme dite « Paris-Lyon-Marseille », visant à uniformiser et simplifier le processus électoral pour les municipales de 2026, a été rejetée ce mercredi 21 en commission au Sénat. Cette proposition, soutenue par des élus du parti Renaissance, ne semble pas avoir convaincu la majorité sénatoriale.

La rapporteur des Républicains, Lauriane Josende, a souligné les nombreuses difficultés posées par le texte proposé. Selon elle, le projet de loi échoue à remplir ses promesses d’harmonisation des procédures électorales. Les critiques se concentrent sur l’absence de solutions nouvelles pour les spécificités électorales des trois grandes métropoles françaises.

Objectifs non atteints

L’ambition des porteurs de la réforme était de faciliter la compréhension des électeurs et d’unifier les règles qui entourent les municipales à Paris, Lyon et Marseille. Cependant, les sénateurs ont jugé que les objectifs annoncés restaient hors de portée. La mise en œuvre aurait nécessité une révision plus profonde des systèmes en place pour répondre aux contraintes locales.

Réactions politiques

Au-delà des objections techniques, le débat a mis en lumière des tensions politiques. Les oppositions ont estimé que les solutions apportées par la réforme n’étaient pas à la hauteur des enjeux. Plusieurs élus ont évoqué le besoin d’une approche plus concertée pour apporter des modifications significatives et consensuelles au processus électoral dans ces grandes métropoles.

Prochaine étape

Le rejet en commission ne marque pas nécessairement la fin de la proposition. Effectivement, le texte pourrait être modifié et présenté de nouveau dans les mois à venir. Les auteurs de la réforme n’ont pas caché leur détermination à poursuivre les discussions afin d’améliorer le projet initial. Le sort de cette initiative dépendra donc des négociations futures au sein des assemblées.

Source :Le Monde

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