Devant plus d’un millier de participants réunis au H7, dans le quartier de Confluence, Jean-Michel Aulas a tenu son premier meeting de campagne le 26 septembre 2025. Le candidat à la mairie de Lyon a multiplié les attaques contre Grégory Doucet et les écologistes, tout en dévoilant ses premières propositions.
Le ton est donné. Moins de 24 heures après avoir officialisé sa candidature à la mairie de Lyon dans une lettre aux habitants, Jean-Michel Aulas a tenu son premier meeting ce vendredi 26 septembre 2025, au H7, un incubateur de start-up situé à Confluence. L’ancien président de l’Olympique lyonnais, désormais candidat déclaré aux municipales de 2026, a rassemblé plusieurs centaines de personnes à l’intérieur de la salle, et autant restées à l’extérieur, faute de places disponibles.
La soirée a débuté avec l’intervention de Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement, avant que Laure Cédat, mère d’Iris – adolescente décédée dans un accident de trottinette en 2022 – ne prenne la parole. Émue, elle a dénoncé la politique de mobilité des écologistes et critiqué une ville devenue « un labyrinthe de bouchons ».
Sur scène, Jean-Michel Aulas s’est offert un bain de foule au milieu de drapeaux agités par les jeunes de « Génération Aulas » avant d’attaquer frontalement le maire sortant, Grégory Doucet. « Oui, je veux devenir votre prochain maire en 2026 », a-t-il lancé, dénonçant « les raisonnements dogmatiques » des écologistes.
« J’ai mal à ma ville », a martelé le chef d’entreprise de 76 ans, promettant de « sauver Lyon » d’une écologie qu’il juge « punitive et passéiste ». Il a dénoncé les travaux multiples, la restriction trop brutale des voies de circulation, les difficultés de logement et les incivilités grandissantes : « Lyon décroche, se replie, on a perdu notre fierté. »
Côté propositions, Jean-Michel Aulas a avancé deux mesures phares. La première : la création d’une police métropolitaine, en complément de la police municipale, dont la mise en place serait soumise à un référendum local. L’ancien dirigeant a promis d’organiser chaque année une consultation populaire sur les grands choix municipaux. La seconde : la gratuité des TCL pour les Lyonnais gagnant moins de 2 500 euros nets par mois. Une promesse qui divise, jusque dans ses rangs, certains élus LR exprimant déjà des réserves.
Dans l’assistance, la droite et le centre étaient fortement représentés. Des élus Les Républicains tels que Béatrice de Montille, François-Noël Buffet ou Véronique Sarselli, mais aussi d’anciens responsables comme Michel Noir, ont répondu présent. Côté centristes, plusieurs élus de Renaissance, MoDem, Horizons ou UDI figuraient parmi les soutiens.
Avec un public composé en grande partie de jeunes militants et de CSP+, Jean-Michel Aulas doit désormais élargir son socle électoral. Selon son entourage, le candidat prévoit une série d’interviews médiatiques et des déplacements réguliers dans les arrondissements lyonnais, avec l’objectif de bousculer Grégory Doucet et de conquérir l’Hôtel de Ville en 2026.
Sources :
Actu Lyon – Lyon. Trop de monde au meeting de Jean-Michel Aulas, des centaines de personnes refoulées – 27 septembre 2025 – actu.fr
Actu Lyon – Municipales 2026 : “On va sauver Lyon” : revivez le premier meeting de Jean-Michel Aulas – 26 septembre 2025 – actu.fr
