Le samedi 31 août 2024, le mouvement La France Insoumise (LFI) a lancé une pétition en faveur de la destitution d’Emmanuel Macron, à la suite de son refus de nommer Lucie Castets, candidate du Nouveau Front Populaire, au poste de Premier ministre. Cette procédure s’appuie sur l’article 68 de la Constitution française, utilisé pour contester ce que LFI considère comme une « dérive autoritaire » du président.

La pétition, largement partagée sur les réseaux sociaux par les députés LFI, a rapidement recueilli plus de 250 000 signatures sur le site macron-destitution.fr. Au moment où nous écrivions ces quelques lignes son compteur dépassait les 264 000 signatures et l’objectif était de 300 000. L’initiative fait suite à la décision d’Emmanuel Macron de ne pas nommer la candidate issue du mouvement arrivé en tête des législatives.

Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, a exprimé son soutien à cette initiative, affirmant que « censure, mobilisation, destitution » était désormais le cap à suivre. Selon un récent sondage, 51 % des Français se disent favorables à cette procédure, et de nombreuses manifestations sont prévues samedi à travers le pays pour exprimer ce mécontentement.

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a réagi à la nomination de Michel Barnier, en postant de nouveau cette pétition sur son compte X et en affirmant affirmé que « le Président refuse de respecter la souveraineté populaire et le choix issu des urnes ».

L’Insoumise donne rendez-vous aux français le 7 septembre alors que de nombreuses manifestations sont prévues dans toute la France.