La couronne de Miss Univers 2024 a été attribuée à Victoria Kjaer Theilvig, une jeune mannequin danoise de 21 ans, lors de la 73e édition de ce prestigieux concours, organisée à Mexico. Si la victoire de la jeune femme est saluée par de nombreux spectateurs, elle suscite également une vague de réactions sur les réseaux sociaux, reflétant des débats autour de l’inclusion et des changements dans les normes des concours de beauté.
Contrairement à l’édition 2023, qui avait vu une femme transgenre du Portugal atteindre le top 20, l’édition 2024 s’est distinguée par un retour à des critères plus traditionnels. Victoria Kjaer Theilvig a été couronnée parmi 120 candidates dans un concours qui, cette année, a accueilli des femmes de tous horizons, y compris des candidates mariées, de grandes tailles et des femmes transgenres.
La victoire d’une femme biologique a provoqué des réactions ironiques et des débats animés sur les réseaux sociaux. Des utilisateurs ont même qualifié cette issue de « retour à la normale ». Parmi eux, Elon Musk a partagé un mème humoristique : « Internet choqué après qu’une femme biologique attrayante et au poids de forme remporte Miss Univers. »
Les enjeux de l’inclusion dans Miss Univers
Depuis son acquisition par Anne Jakapong Jakrajutatip, femme transgenre et défenseure des droits LGBTQIA+, à la tête de JKN Global Group, qui compte parmi ses actionnaires la BNP ParisBas, membre du Forum économique mondial, Miss Univers a pris des mesures audacieuses pour inclure des participantes issues de parcours non traditionnels. Ces changements ont commencé avec l’introduction de la première participante transgenre en 2018, Angela Ponce, Miss Espagne.
En 2023, le concours a modifié ses règles pour supprimer les limites d’âge et ouvrir la compétition aux femmes mariées ou divorcées, suscitant à la fois des éloges et des critiques.
La victoire de Victoria Kjaer Theilvig a intensifié les discussions autour de ce que représente Miss Univers aujourd’hui. De nombreux internautes, ont témoigné que ce concours devrait continuer à célébrer la grâce et la féminité « traditionnelles ».